Les populations de plusieurs régions du pays n'ont pas suivi les appels lancés à travers les réseaux sociaux par des dirigeants du parti dissous et par plusieurs organisations qui activent à l'étranger pour sortir manifester dans la rue. Seuls quelques individus bien connus par les services de sécurité qui ont tenté vainement à inciter les citoyens à marcher à la fin de la prière du vendredi « El Joumouaa». En effet, les populations de plusieurs régions du pays ont tourné le dos aux appels et aux messages postés sur les réseaux sociaux incitant les citoyens à sortir dans la rue pour participer aux manifestations non autorisées un mouvement bien connus au Maroc et en Algérie par le «Hirak». Les citoyens activant sur les réseaux sociaux ne sont pas restés les bras croisées et ont répondu massivement aux publications et aux vidéos insérées sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, twitter, et You Tube. Les commentaires-réponses émanent des citoyens en direction des organisations en question et des personnes appelant à manifester étaient «Très fort» dont certains à la limite de l'agressivité. «On ne vous laissera pas ‘'Détruire'' notre pays» ont écrit la majorité des citoyens en réponses aux appels à sortir dans la rue et aux slogans obscènes visant les forces de sécurité. Depuis quelques semaines, des expressions injurieuses, violentes et agressives à l'encontre du Chef de l'Etat et des forces de sécurité se sont multipliés que ce soit dans les cortèges dudit «Hirak» et à travers les réseaux sociaux. A l'origine de ses propos offensants des individus de l'ex-parti dissous et plusieurs personnes activant de l'étranger. Malgré son interdiction d'exercer que ce soit en Algérie ou à l'étranger, une organisation activant à partir de la Grande-Bretagne et de la Suisse continue de verser son venin sur les autorités du pays et surtout sur les forces de sécurité. Composée essentiellement de cadres du parti islamiste dissout par la justice en 1992 et qui se trouvent en fuite à l'étranger, cette organisation incite le peuple algérien au soulèvement et à la violence. A la veille du vendredi, des publications appelant à se déplacer dans les Aurès et plus précisément dans la wilaya de Khenchela. «Rendez-vous à Khenchela pour lever l'encerclement sur cette ville», a publié un membre de cette organisation sur sa page Facebook suivie par plus d'un million cent quatre-vingt mille adhérents (1.180.000). Ce membre actif en fuite à l'étranger a également incité les populations des autres régions à se déplacer dans la ville de la fille de Dihya pour selon elle «Aider les habitants à sortir en force dans la rue». La réponse des citoyens de Khenchela à travers les réseaux sociaux était immédiate signifiant un «Niet» à l'appel de ce membre de l'organisation clandestine activant à partir de l'étranger. «On ne veut personne chez nous. Les Chaouis sont derrière leur Président et leur Gouvernement. Nos forces de sécurité sont une ligne rouge. Nous étions derrière nos forces armées et nous le resterons toujours». Nous avons donné ici les commentaires-réponse insérés par les habitants de Khenchela sur les réseaux sociaux et plus précisément sur la page du membre de l'organisation clandestine domiciliée à l'étranger. Les autorités civiles et militaires de la wilaya de Khenchela ont également pris des mesures nécessaires pour annihiler des éventuelles tentatives troubles à l'ordre public. Le jour «J», la situation était très calme dans toute la wilaya de Khenchela. Seuls quelques individus bien connus par les services de sécurité ont tenté vainement d'inciter les citoyens à descendre dans la rue. Des représentants de la société civile n'ont pas manqué d'adresser par notre biais aux forces de sécurité, notamment le commandant du groupement de la Gendarmerie pour les efforts déployés afin d'assurer la sécurité des biens et des personnes et la sérénité de la région.