L'Algérie qui a vécu une décennie noire et a payé un lourd tribut où plus de 200.000 personnes ont péri sans compter les disparus et les multiples crimes commis au nom de la religion. Il a fallu un véritable sacrifice des forces de sécurité (tout corps confondu) et des citoyens intègres pour que la sérénité et la tranquillité soient réinstaurées dans le pays. Malheureusement, nous assistons ces dernières années à un retour progressif du discours violent et extrémiste que ce soit dans la rue ou dans les mosquées. En effet, profitant des manifestations qui se tiennent chaque vendredi dans notre pays, les militants de l'ex-parti dissous qui a mis l'Algérie à feu et à sang pour tenter d'imposer de nouveau leur désastreuse idéologie. Brandissant des banderoles à caractère haineux, les militants de l'ex-mouvement dissous incitent le peuple à réclamer un état théocratique et l'instauration de la « Charia » en lieu et place de la République démocratique et de la Constitution. A chaque manifestation, des milliers d'individus de ce courant qui exploitent l'islam à des fins politiques organisent des manifestations grandioses à partir des mosquées. Parmi les slogans nous pouvons citer, «Ya Ali, Ya Abbès, le Hirak raho labass». Traduction : Ali Ben Hadj et Abassi Madani les manifestations vont bien. « Ali Ben Hadj Kalouh Issali» Traduction : Laissez Ali Ben Hadj accomplir ses prières. Pourtant Ali Ben Hadj n'a pas été interdit de faire la prière mais de donner des prêches dans les mosquées. Ce dernier ne veut pas l'entendre de cette oreille et continu malheureusement d'organiser des rassemblements dans les mosquées. D'ailleurs, la mosquée « El Bakouna Ala El Ahd » située à Kouba (Alger) est redevenu en quelque sorte le quartier général de l'ex-Parti dissous. Après la prière du vendredi, Ali Ben Hadj donne des prêches violents contre le pouvoir et même contre certains pays arabes et occidentaux. Malgré, les multiples avertissements et mise en garde des autorités du pays, l'ex-émir du Parti dissous ne veut pas abdiquer ses méfaits. Comme on le sait, l'ex-émir du Parti dissous est interdit d'exercer en politique mais continu de le faire, défiant les autorités du pays. Pour faire cesser les infractions à la loi, les autorités du pays ont été obligées d'interdire l'accès aux mosquées à Ali Ben Hadj. Malgré cela, l'ex- émir du mouvement dissous profite des mariages, obsèques ou de n'importe quel événement pour s'adonner à des discours virulents et anti-pouvoir. Lorsqu'il ne peut pas le faire, Ali Ben Hadj enregistre et insère sur les réseaux sociaux où il incite le peuple à la violence et à la rébellion. Un individu s'attaque aux femmes à partir du «minbar » de la mosquée. Une vidéo insérée par un site bien connu pour la défense des femmes et à la démocratie a inséré sur les réseaux sociaux une intervention d'un individu dirigeant la grande prière du vendredi 17 janvier 2020. Durant son prêche, l'individu qui a dirigé la prière dans la mosquée El Forkane à El Menia, wilaya de Ghardaïa a tiré à boulets rouges sur les femmes qui ne portaient pas de hidjab, les qualifiant de tous les noms. Il a fait de même également pour les époux des femmes de cette catégorie les incitants à les garder à la maison. Ce bonhomme a également maudit dans son prêche la «Khaima» installée à Ghardaïa. S'adressant aux hommes, l'individu en question qui s'est autoproclamé «imam» a indiqué, je cite : « Allez faire vos courses sans vos femmes espèces de…». La vidéo en question a fait la Une des commentaires, elle a été partagée par des milliers d'internautes. Le directeur des Affaires religieuses avec qui nous avons pris attache a tout d'abord confirmé cet état de fait mais a fait savoir que cet individu n'a pas de statut d'imam. Il n'a pas manqué de nous faire savoir que son département a convoqué cet individu et des mesures seront prises à son encontre. Nous y reviendrons.