Les Nations unies ont exprimé leur préoccupation face à l'escalade des tensions et de la violence à El-Qods occupée et ses environs, à la lumière des attaques sionistes perpétrées contre la mosquée Al-Aqsa et les quartiers palestiniens de la ville, au cours desquelles plus de 205 Palestiniens ont été blessés, vendredi, suite à des tirs de balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des bombes sonores sur les fidèles, y compris des femmes. Les attaques de l'occupant contre les fidèles ont fait plus de 205 blessés, et la plupart des blessures, causées par des balles en caoutchouc étaient observées au niveau du visage, des yeux et de la poitrine, selon le Croissant-Rouge palestinien. Dans un tweet, le coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland a appelé tout le monde à "agir de manière responsable et à rester calme". "Tout le monde doit respecter les lieux saints de la vieille ville d'El-Qods au nom de la paix et de la stabilité", lit-on dans le même tweet. Pour sa part, l'Union européenne a appelé hier les autorités israéliennes à agir de "toute urgence" pour une "désescalade" des tensions à Jérusalem, dans un communiqué publié par le porte-parole du chef de la diplomatie européenne. "La violence et l'incitation sont inacceptables et les auteurs de chaque partie doivent être tenus pour responsables", a déclaré le porte-parole de Josep Borrell. "L'Union européenne appelle les autorités (israéliennes) à agir de toute urgence pour une désescalade des tensions actuelles à Jérusalem", a-t-il ajouté. L'UE juge par ailleurs "très préoccupantes" les expulsions de familles palestiniennes à Sheikh Jarrah et dans d'autres quartiers de Jérusalem-Est. "Ces actions sont illégales au regard du droit humanitaire international et ne font qu'attiser les tensions sur le terrain", a averti le porte-parole. Egalement, le Parlement arabe basé au Caire a demandé, vendredi, à la communauté internationale d'intervenir pour mettre fin au déplacement forcé par l'entité sioniste de familles de Cheikh Jarrah, un quartier à majorité palestinienne d'El-Qods-Est. Dans un communiqué, le président du Parlement arabe, Adel Abdel-Rahman Al-Assoumi, a déclaré qu'il avait envoyé des lettres au Secrétaire général des Nations unies, au président de l'Union interparlementaire, aux présidents des parlements régionaux et au Haut-Commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, dans lesquelles il a souligné la condamnation par le Parlement arabe de ce "crime raciste" qui viole les droits de l'homme et les lois internationales. M. Al-Assoumi a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures immédiates et à obliger l'entité sioniste à "mettre fin à ces crimes", à activer les mécanismes du droit international et du droit international humanitaire et à tenir l'occupant sioniste responsable de ces violations. R. I.