La militante sahraouie Sultana Khaya, assignée à résidence depuis plusieurs mois dans la ville occupée de Boudjdour, a été une nouvelle fois victime d'une agression physique perpétrée par les forces de sécurité marocaines, rapportent des médias. Selon les mêmes sources, Sultana Khaya a été agressée physiquement par des membres de l'appareil sécuritaire marocain, alors que sa mère, Minatu Embeirik âgée de 84 ans, a subi des violences physiques et des injures raciales. Assignée à résidence depuis le 19 novembre 2020, l'activiste sahraouie continue de subir un traitement inhumain et dégradant de la part de la police et des voyous recrutés par les autorités marocaines. Le 10 août dernier, le sénateur républicain James Inhofe qui a défendu lors d'une intervention devant le Congrès américain, le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a dénoncé les atteintes aux droits humains commises par le Maroc. Il a cité le cas de Sultana Khaya qui affirme que «la répression imposée au peuple du Sahara occidental depuis 1975 durera encore jusqu'à la fin de l'occupation». Dans une tribune publiée fin juillet sur CNN.com, la militante sahraouie a fait un terrible récit des sévices que la police marocaine lui a infligés, affirmant qu'elle a été battue et violée pour avoir revendiqué l'autodétermination du Sahara occidental.