Le Groupe de soutien de New York pour l'indépendance du Sahara occidental a exprimé, jeudi, sa préoccupation suite à l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité portant prorogation d'une année de la mission de la Minurso, appelant à l'organisation d'un référendum d'autodétermination dans ce territoire non autonome. «Le Groupe de soutien de New York pour l'Indépendance du Sahara occidental exprime sa plus profonde préoccupation suite à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution 2602 (2021) le 29 octobre 2021», ont écrit les 303 organisations membres dans un communiqué. «Une fois de plus, le Conseil de sécurité de l'ONU a été contraint par certains de ses membres permanents à s'abstenir d'appliquer le droit international dans le territoire non autonome du Sahara occidental», ajoute la même source. Le Groupe de New York déplore le fait que, depuis le retrait du Royaume d'Espagne du Sahara occidental en 1976, le territoire sahraoui «est devenu le seul territoire non autonome qui n'a pas de puissance administrante internationalement reconnue faisant rapport au Secrétaire général de l'ONU, conformément à l'article 73 de la Charte des Nations unies et le seul territoire non autonome sous occupation militaire illégale». Il rappelle, en outre, que, « les termes du Plan de règlement soumis conjointement par le SG de l'ONU et le président de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'OUA, approuvé par le Conseil de sécurité, prévoyaient que le peuple du Sahara occidental choisira, librement et démocratiquement, entre l'indépendance et l'intégration au Maroc» et que «le référendum devrait être organisé 24 semaines après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu». Le cessez-le-feu étant entré en vigueur le 6 septembre 1991, poursuit le Groupe de New York, «le référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui aurait dû être organisé entre fin février et début mars 1992». Le Groupe de New York «tient les Etats-Unis et la France pour premiers responsables de l'occupation illégale du Sahara occidental par le Royaume du Maroc, de la violence systématique subie par le peuple sahraoui et de la reprise du conflit armé au Sahara occidental en novembre 2020».