Des quotidiens nationaux ont qualifié de « timide », dans leurs éditions du samedi, l'amorce de la campagne électorale dans la perspective des élections locales du 27 novembre pour le renouvellement des Assemblées communales populaires (APC) et Assemblées populaires de wilaya (APW). Ainsi, « Le Quotidien d'Oran » qualifie de « timide » le lancement, jeudi dernier, de la campagne électorale, s'appuyant sur un constat effectué dans des communes de la capitale où les panneaux d'affichage, consacrés à faire connaître au corps électoral les listes des candidats à la prochaine échéance électorale, sont « quasi-vides ». Cela, est-il ajouté, au moment où nombre d'animateurs de cette campagne imputent cette situation à « un retard » dans l'approbation de certaines listes électorales par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Idem pour « Le Soir d'Algérie » qui a fait également état d'un « début timide » de la campagne. De son côté, « La Nouvelle République » relève tout autant « un début au ralenti » de la campagne électorale, imputant ce fait à la pandémie sanitaire d'une part, et aux conditions climatiques actuelles sévissant sur de nombreuses régions du pays. Sous le titre « Les chefs de partis à la conquête de l'électorat », le quotidien « El Moudjahid » a fait l'écho des activités de proximité des principaux chefs de partis politiques engagés dans cette course pour la représentativité locale du peuple. A savoir, celles du Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, qui, depuis Oum El-Bouaghi, a plaidé pour « l'élimination de l'argent sale », du président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, ayant appelé, depuis Mostaganem à « rompre avec les pratiques du passé ». De même que la sortie du Secrétaire général du Front de Libération nationale (FLN), Abou Fadhl Baâdji, ayant exprimé devant son auditoire de Laghouat l'ambition de ce parti unique de rafler « la majorité » des Assemblées locales, ou encore celle du Secrétaire général du parti El-Karama, Mohamed Daoui, qui, lui, a engagé sa formation à « répondre aux doléances des citoyens ». Outre ces comptes-rendus, le journal a consacré un article d'éclairage mettant en exergue « l'harmonie » caractérisant le code communal et le nouveau régime électoral, en détaillant les amendements introduits au titre des dispositions de la loi relative à la commune. Reprenant les mêmes principales idées des animateurs des meetings, « L'expression » résume les activités de ces derniers sous le titre « Les partis investissent le terrain », soulignant la volonté des concernés de « conférer à cette campagne toute la transparence nécessaire pour un déroulement loin des pratiques ancienne ».