L'Algérie plaide dans le cadre de sa participation à la 26e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui a débuté dimanche passé à Glasgow (Ecosse), pour la nécessité d'assurer les financements nécessaires à la réalisation des différents projets qui visent la réduction des émissions carboniques ainsi qu'au transfert des technologies en lien avec ce domaine, a indiqué un responsable au ministère de l'Environnement. Dans une déclaration à la presse, le sous-directeur des changements climatiques au ministère, Abderrahmane Boukadoum a estimé qu'assurer un financement adéquat représentait «la pierre angulaire» sur laquelle sont fondées toutes les démarches visant à lutter contre le changement climatique. Partant, l'Algérie invite, lors de sa participation à la Conférence de Glasgow, les pays développés qui sont, historiquement parlant, à l'origine du phénomène de l'effet de serre, à honorer les engagements énoncés dans la convention-cadre des Nations unies, notamment en ce qui a trait au financement des projets qui contribuent à la lutter contre les changements climatiques, affirmant que ceci représente «une question extrêmement impérieuse». Le responsable a rappelé, dans ce cadre, que les grands pays industriels à l'origine de l'effet de serre, avaient promis aux pays en voie de développement impactés par le phénomène, un financement estimé à 100 milliards USD pour la réalisation de projets à même de consolider leurs capacités de lutte contre les changements climatiques, dont les effets se manifestent plus que jamais, à savoir (inondations répétitives, feux de forêts, vagues de chaleur, etc.).