Le Président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a affirmé que l'Algérie traversait une étape « cruciale » de son histoire sur la voie de l'édification démocratique et institutionnelle, d'où la nécessité pour tout un chacun de faire preuve de haut sens de responsabilité et d'engagement. Au terme d'une plénière au Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, M. Goudjil a déclaré que « nous traversons une étape historique importante sur la voie de l'édification de la démocratie et d'un véritable Etat, mais aussi pour le positionnement de l'Algérie à l'étranger en faisant entendre sa voix dans les fora internationaux », appelant toutes les sensibilités ainsi que les citoyennes et les citoyens à la nécessité à s'imprégner profondément de la culture d'Etat. M.Goudjil a en outre, appelé à l'unité des rangs et à se ranger du même côté et se préparer à faire face aux défis imposés par la conjoncture. Concernant les défis sur le terrain, il a mis en garde contre « la mainmise des lobbies influents sur certaines institutions financières internationales, qui ont trouvé en les tribunes médiatiques et les réseaux sociaux un terrain fertile, pour propager leurs discours visant à falsifier les vérités et porter atteinte à la stabilité du pays en semant le doute et provoquer des pénuries de certains produits de première nécessité ». Le président de la chambre haute a salué la volonté du président de la République de lutter contre la spéculation et l'argent sale insistant sur l'impérieuse nécessité de déraciner ces fléaux source de blocage qui a touché différents domaines de la vie publique. « Il devient impérieux pour tout un chacun d'assumer ses missions tel que c'est exigé d'eux », a-t-il affirmé, soulignant que la responsabilité d'Etat « n'est pas un burnous de Caïd ou de Bachagha » que l'on peut acquérir mais il s'agit d'une noble mission et d'un engagement. Le même responsable a fait savoir que la révolution était basée sur l'édification d'un Etat social et démocratique et que l'Algérie des sacrifices ne déviera jamais de ses principes ». Le président du Conseil de la nation a rappelé l'échéance qui se déroulera le 5 février prochain relative au renouvellement partiel des membres élus du Conseil de la nation ainsi que ceux désignés dont le mandat est arrivé à terme, et ce, au lendemain de la publication du décret présidentiel relatif à cette opération. Après avoir souligné que les séances plénières consacrées aux questions orales adressées aux membres du Gouvernement seront « suspendues temporairement » au niveau de la chambre haute du Parlement jusqu'à la fin des élections de renouvellement partiel des membres du Conseil, M. Goudjil a affirmé que pour « compenser cet arrêt et assurer la poursuite de l'activité du Gouvernement, il a été convenu avec le président de l'APN de tenir une séance plénière hebdomadaire consacrée aux questions orales au niveau de la chambre basse du Parlement ».