L'année 2022 verra la prise en charge de toutes les préoccupations des personnels du secteur de la santé. Le Président Abdelmadjid Tebboune s'y est engagé dans une allocution prononcée, hier, au Palais des Nations, à la clôture des travaux du Séminaire national sur la modernisation du système de santé placé sous le thème «Une nouvelle vision et un système moderne au service du patient». Le Président Tebboune a affirmé sa détermination à « mettre en œuvre les recommandations de ce séminaire dans la mesure du possible et selon les moyens financiers du pays, ainsi qu'à prendre en charge toutes les préoccupations des personnels du secteur de la santé à l'image des questions financières, des statuts et de la carrière professionnelle et ce avant la fin de l'année en cours ». Il a souligné qu'il était temps de s'occuper des revendications légitimes de tous les salariés du secteur de la santé. Cela concerne également la révision de la loi fondamentale du secteur de la santé qui devrait intervenir avant la fin de l'année. Le Président Tebboune a indiqué que l'année en cours sera une année de révision des lois réglementant le secteur de la santé. Il a appelé à la nécessité d'être vigilant face aux rumeurs et à la rhétorique du désespoir, à travers lesquels des parties qui veulent nuire à notre pays tentent de semer le doute et la méfiance chez les citoyens. Le Président Tebboune a réaffirmé que l'Etat est déterminé à fournir tous les moyens pour vaincre l'épidémie de Coronavirus. Il a appelé tout le monde à se mobiliser pour la réussite du processus de vaccination, qui est le seul moyen d'affronter ses dangereuses conséquences. Il n'a pas manqué d'exprimer toute sa considération, sa gratitude et de son respect à tous les membres du personnel médical et aux différents corps pour leurs efforts et leur dévouement face à l'épidémie de Coronavirus. Il a également fait l'éloge du système de santé de notre pays et a salué les efforts et l'efficacité du personnel médical. Samedi, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a ouvert le séminaire par une allocution dans laquelle il a rappelé que cette rencontre s'inscrit au titre d'une série organisée par le Gouvernement en application des directives du président de la République dans le cadre des ateliers des grandes réformes structurelles. Il a ajouté que ces assises visent à concrétiser les engagements du président de la République à travers «une réforme profonde et globale basée sur la révision de la carte sanitaire suivant des normes modernes en s'appuyant sur un diagnostic précis et des données objectives». Aïmene Benabderrahmane a mis l'accent sur la nécessité de préparer une nouvelle carte sanitaire «juste et équitable», permettant de mettre en place un «système de santé qui réponde aux attentes et aspirations des citoyens selon les standards internationaux». A cet effet, il a appelé les participants aux différents ateliers à proposer des solutions «pratiques et opérationnelles en vue d'humaniser le système de santé et moderniser sa gouvernance». Il a aussi affirmé que les conclusions de ce séminaire constitueront une «feuille de route pratique qui sera concrétisée sur le terrain» et ce, en focalisant sur les procédures concernant «l'humanisation du secteur de la santé, l'amélioration de la couverture sanitaire des citoyens, le renforcement de la formation des professionnels du secteur et la lutte et la prévention contre les maladies transmissibles et ce, avec la prise en charge des maladies non transmissibles et travailler pour réduire le taux de mortalité». De son côté, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a souligné, lors de son intervention samedi, que ce séminaire s'inscrit dans l'optique de la mise en application de l'un des objectifs du programme du Président Tebboune, visant à renforcer le capital humain à travers l'amélioration du niveau des prestations sanitaires. Pour concrétiser ce projet, il a affirmé qu'il était «nécessaire de mettre en place un système de santé qui repose sur la gouvernance efficace et efficiente, basée sur une meilleure exploitation des ressources nationales existantes, matérielles et humaines». Les spécialistes soulignent la nécessité de motiver, sur tous les plans, les personnels du secteur de la santé pour maintenir la stabilité et mettre fin à la fuite des cerveaux qui profite aux pays développés, en particulier les pays européens.