Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié à l'occasion de la tenue de ses réunions de printemps, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une baisse du chômage en Algérie. « Le chômage devrait baisser à 9,8 % en 2023 », relève l'institution de Bretton Woods, basée à Washington, estimant que le chômage va reculer sensiblement en Algérie les années à venir. Alors que dans son rapport d'octobre, le FMI prédisait une hausse de chômage à 14,7 % en 2021, l'institution de Bretton Woods, a revu à la baisse ses projections pour les années 2022 et 2023, tablant sur un taux, respectivement, de 11,1 % et 9,8 %. L'année dernière, note la même source, le taux de chômage a atteint 13,4 %. Les pays exportateurs de pétrole de la région Moyen-Orient et Asie centrale (MOAC) bénéficieront, selon le FMI, de perspectives plus favorables en 2022 en raison d'une hausse de la production de pétrole conformément à l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), de cours pétroliers plus élevés que prévu et du succès des campagnes massives de vaccination conduites dans plusieurs pays. La manne pétrolière associée au renchérissement du pétrole, a poursuivi la même source, devrait améliorer ainsi les soldes budgétaires et extérieurs de ces pays. « Des facteurs nationaux spécifiques joueront un rôle en 2022. En Algérie, l'activité agricole devrait bénéficier d'une pluviométrie plus normale après la sécheresse de 2021 », souligne le FMI. Recommandant d'adapter, soigneusement, les politiques économiques aux contextes nationaux afin de gérer les incertitudes, préserver la stabilité macroéconomique et soutenir la reprise en protégeant les plus vulnérables et en garantissant la sécurité alimentaire et énergétique. Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, le FMI a révisé les projections de croissance de l'économie algérienne pour l'année 2022 à 2,4 % au lieu de 1,9 % estimé précédemment. Relevant sa prévision de croissance pour l'Algérie de 0,5 point, par rapport à celle d'octobre dernier. « Pour l'année 2023, s'attend à une croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel algérien de 2,4 % également, contre seulement 0,1 % anticipé en octobre », note la même source, faisant remarquer que l'économie algérienne a réalisé une croissance de 4 % en 2021, contre un taux de 3, 4 % prévu dans le rapport précédant. Enfin, s'agissant du solde des transactions courantes de l'Algérie, le FMI estime qu'il devrait être positif pour la première fois depuis plusieurs années, pour s'établir à 2,9% du PIB (contre -5,5 anticipé en octobre), avant de baisser à -0,2% du PIB en 2023. « Le solde des transactions courantes représentait -2,8 du PIB en 2021, d'après le rapport, alors que le FMI tablait sur un taux de -7,6 % du PIB ».