L'Union européenne dont les besoins en hydrogène vert sont estimés à 10 millions de tonnes d'ici 2030, a consacré un montant de 70 milliards de dollars au développement de cette source d'énergie. C'est ce que fait savoir Boukhafla Yaici, Directeur général du Cluster énergies renouvelables, estimant que l'Algérie a la possibilité de capter une part importante de ces investissements. Selon l'intervenant dans l'Invité de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, « la problématique européenne est connue, densité de la population, manque d'espace pour les installations des panneaux solaires et des éoliens. Ce qui fait que l'Algérie est un pays candidat pour alimenter l'Europe en hydrogène vert et en énergies renouvelables en général.» L'objectif de l'heure actuelle est d'accélérer les procédures législatives pour entamer rapidement l'exploitation du potentiel algérien en énergies renouvelables, offrir aux entreprises étrangères le climat nécessaire pour l'investissement, tout en privilégiant le transfert des technologies et des expériences. «Les attentes des investisseurs internationaux sont très claires. Ils attendent qu'il y ait une législation adaptée pour réaliser leurs investissements en Algérie», prévient M. Yaici, qui insiste sur la nécessité «de favoriser le transfert des technologies et d'expériences.»