adressé au ministère de la Justice, deux représentants d'une famille révolutionnaire interpellent l'inspecteur général de cette haute juridiction, souhaitant son intervention dans un conflit foncier situé dans le Sud de la wilaya.Les signataires de cette correspondance (une copie a été adressée à la rédaction de La Nouvelle République) ont joint plusieurs documents administratifs à travers lesquels ils ont voulu démontrer qu'ils avaient bel et bien été lésés dans leurs droits. Ces derniers n'ont pas manqué de signaler qu'ils avaient par le passé écrit sur ce même sujet au ministère de la Justice. « Nous avons écrit à l'inspecteur général du ministère et nous tenons à le féliciter d'avoir immédiatement donné suite à notre courrier. Ce n'est pas le cas de nos dizaines de correspondances adressées aux directeurs de l'exécutifs de Khenchela et qui jusqu'à ce jour, demeurent sans suite. Nous avons donné ici, une déclaration de Monsieur M. B, au sujet de ce dossier litigieux. En plus des divers courriers adressés aux autorités concernés, les représentants de la famille n'ont pas manqué d'insérer des vidéos sur les réseaux sociaux. A travers, ces vidéos, les deux représentants de la famille M. interpellent le ministère de la Justice d'intervenir dans ce cas afin que justice soit faite. Sur les mêmes enregistrements, les intervenants ont également interpellé le nouveau wali de Khenchela sur leur cas». Ecoutons Monsieur M.B. : « Nous nous adressons à vous Monsieur le wali et nous souhaitons que vous preniez en considérations nos doléances concernant notre parcelle de terrain située dans le Sud de Khenchela. Nous avons les documents qui justifient que cette parcelle nous revient de droit. Les responsables d'une institution reconnaissent qu'ils avaient commis une erreur et par le biais d'un courrier, ils avaient interpellé l'administration concernée de régulariser cette faute mais en vain ». Ce dernier a également précisé que cette parcelle de terrain située au Sud de la wilaya de Khenchela revient de droit à un fils de cette famille dont le père s'est sacrifié pour sa patrie. Il est tombé au champ d'honneur les armes à la main à la suite d'un accrochage avec un groupe terroriste. « Nous avons même accepté la proposition d'un responsable d'une institution pour une éventuelle régularisation à l'amiable mais rien n'a été fait jusqu'à ce jour », ont-ils indiqué. L'un des membres de cette famille a indiqué qu'il regrettait l'attitude d'un magistrat de la Cour de Khenchela qui leur a demandé de quitter son bureau sans pour autant leur donner l'occasion de s'expliquer. Enfin, les deux membres de la famille M., souhaitent l'intervention du ministère de la Justice afin de régulariser une fois pour toute ce litige. La famille M. a envoyé à la rédaction plusieurs documents et des copies des correspondances adressées aux autorités locales. L'adversaire se défend et déclare que la parcelle lui a été attribuée légalement. De son côté, l'adversaire de cette famille se défend et déclare que cette parcelle de terrain lui a été attribuée légalement le 18 septembre 1993 dans le cadre des attributions groupées dans le Sahara (Sud du Khenchela). « J'ai travaillé sur cette parcelle agricole pendant plus de 5 ans, à l'époque il y avait que les serpents et les scorpions. J'ai réussi à réal iser dix (10) puits dans cette parcelle de terrain. Les lois st ipulent qu'après cette période, un acte de propriété me soit délivré par les autorités compétentes. Par la suite, j'ai obtenu le livret foncier après des dossiers déposés au niveau des institutions concernées ». M. R. B. a évoqué le litige avec la famille M., indiquant qu'auparavant , i ls avaient un problème avec un autre agriculteur limitrophe à ma parcelle. « Une fois, il a régularisé le litige avec le voisin, cette famille s'est permise de rentrer dans mon périmètre de terrain durant la nuit et m'ont enlevé presque 23 ha », a-t-il fait savoir. Ce dernier devait ajouter qu'en sa qualité d'homme de loi, avocat de métier, il a saisi le tribunal compétent . Selon notre interlocuteur, le tribunal a condamné son adversaire et le chauffeur de l'engin à une année de prison ferme. Ce dernier a fait savoir que son adversaire a toutefois et fai t appel contre cette décision de justice qui a annulé uniquement à lui seul cette peine de prison. Monsieur R.B. a indiqué qu'à la suite d'une intervention de sages, il aurait accepté d'indemniser son adversaire de 10 millions de centimes pour une construction d'une bâtisse qu'il aurait construit sur son terrain. Malheureusement, son adversaire aurait refusé cette offre, il aurait réclamé 100 millions de centimes et qu'il aurait refusé, selon ses déclarations. Pour en savoir plus à ce sujet , nous avons tenté de joindre le chef de daïra de Babar mais en vain. Il est de même pour les autres responsables des institutions concernées par ce litige qui seraient en congé de détente selon leurs secrétariats. En somme, un autre dossier l i t igieux qui s'ajoute aux dizaines d'autres qui restent sur la table de la justice et qui attendent d'être trai tés pour évi ter des conflits entre les familles et les « arouch » de cette région.