La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou a passé en revue, dimanche dernier, avec son homologue saoudien, le ministre des Ressources humaines et du Développement social, Ahmed Bin Suleiman Al-Rajhi, les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale en matière du développement social, indique un communiqué du ministère. La rencontre qui s'est déroulée par visioconférence a permis aux deux parties d'évoquer «les moyens de renforcer la coopération et le partenariat sur les mécanismes de soutien à la femme au foyer et les programmes de prise en charge des personnes aux besoins spécifiques et des personnes âgées», précise le communiqué. Soutenant que le secteur de la solidarité nationale a réalisé «des résultats positifs» dans la prise en charge des catégories vulnérables en fonction de leurs besoins, préoccupations et objectifs, la ministre a mis en avant que «ces résultats ont été concrétisés à la faveur du caractère social par excellence de l'Etat algérien» et à la lumière de «l'adoption d'une vision différente reposant sur la réalisation de l'intégration économique de cette catégorie et la préservation de la politique sociale en termes d'aides matérielles et d'allocations». S'agissant de l'autonomisation économique de la femme, Mme Krikou a rappelé les efforts de l'Etat pour «renforcer et promouvoir la place de la femme dans divers domaines, ce qui traduit la concrétisation de ses engagements internationaux, d'une part, et sa conviction en ses capacités et compétences, d'autre part», en exécution des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a affirmé à maintes reprises la nécessité d'associer la femme au processus de la production nationale pour bénéficier efficacement de son rôle de développement. La ministre a salué la démarche de l'Algérie dans la constitutionnalisation de l'engagement de l'Etat à protéger la femme contre toutes formes de violence, en toutes circonstances et en tous lieux, notamment dans l'espace public, ainsi que dans les domaines professionnel et privé, en vertu de l'amendement constitutionnel de novembre 2020.