Vladimir Poutine avait prévenu les Occidentaux que la Russie n'était pas encore passée aux choses sérieuses. Ce premier jour d'automne a vu un tournant majeur dans ce que plus personne n'appelle une « opération spéciale » en Ukraine, car il s'agit bien d'une guerre : celle de l'empire avec son bras armé l'OTAN, ses supplétifs ukrainiens et ses nombreux mercenaires ligués contre la Russie. Depuis le 24 février, début de l'offensive, les forces russes ont partiellement réussi la mission qui leur était assignée de libérer le Donbass et de dénazifier l'armée ukrainienne. Les Républiques de Lougansk et de Donetsk ont été presque totalement libérées et l'on se souvient de la reddition du tristement célèbre bataillon nazi Azov qui occupait le complexe industriel d'Azovstal à Marioupol. Bien que combattant à 1 contre 3, les Russes ont infligé une défaite cuisante à l'armée de Kiev, se rendant maîtres de l'espace aérien, prenant possession de la Mer d'Azov, et repoussant toujours plus loin les forces ukrainiennes, avançant lentement mais sûrement en noyant l'ennemi sous un déluge d'artillerie et en encerclant ce qu'il reste de vivant selon la tactique du « chaudron ». Des dizaines de milliers d'Ukrainiens sont morts et des milliers d'autres ont préféré se rendre plutôt que de servir de chair à canon. Sans les directives de Washington qui pousse l'Ukraine à combattre la Russie « jusqu'au dernier Ukrainien », la défaite de Kiev aurait dû être actée dès les premières semaines de l'opération spéciale. Des négociations avaient d'ailleurs eu lieu entre les deux parties pour mettre fin au conflit, mais les négociateurs ukrainiens qui étaient jugés trop favorables à envisager une solution pacifique l'ont payé de leur vie en étant purement et simplement « liquidés ». Dès lors, la marionnette de l'empire, Volodymyr Zelensky, le clown-président cocaïnomane, encensé par toute la presse occidentale unanimement engagée dans la propagande de guerre pro-US, est devenu omniprésent en visioconférence dans toutes les institutions et Parlements occidentaux pour demander plus d'armes, plus d'argent, plus de guerre, encouragé par les dirigeants européens avec, à leur tête, la cheffe de guerre teutonne présidente de la Commission européenne, la criminelle et corrompue Ursula von der Leyen qui a fait un véritable coup d'Etat en imposant ses directives à l'ensemble de l'Union européenne sans jamais avoir été élue et qui vient de recevoir le Prix Global Goalkeeper 2022 de la fondation Bill & Melinda Gates pour services rendus. On voit que le 0,01 % sait récompenser ses bons larbins. La même von der Leyen n'a pas hésité à menacer l'Italie, depuis Washington, si celle-ci ne votait pas de la bonne façon : « Nous verrons le résultat du vote en Italie. La Commission européenne est prête à travailler avec tout gouvernement démocratique dans l'ensemble de l'Union. Mais elle dispose 'd'outils' si les choses prennent une 'direction difficile', comme dans le cas de la Pologne et de la Hongrie » a-t-elle déclaré ce 22 septembre dans une tentative désespérée d'influencer le vote en Italie qui se tourne vers un parti de droite, eurosceptique et anti LGBT. Pour rappel, la Commission a gelé 7,5 milliards d'euros de fonds européens alloués à la Hongrie, prétendument en raison de problèmes de 'corruption' (ce qui est un comble quand on connaît l'étendue de la corruption d'Ursula von der Leyen), mais il serait plus juste de dire que c'est une façon de punir le refus de Viktor Orban d'appliquer les sanctions européennes à l'égard de la Russie pour privilégier le bien-être de son peuple. Le ministre hongrois des Affaire étrangères Peter Szijjarto a fait savoir que son pays ne suivrait plus la ligne de l'UE lorsqu'il traiterait avec Moscou : « C'est une ligne rouge pour nous. Nous ne voulons pas que le peuple hongrois paie le prix d'une guerre dans laquelle il n'a rien à voir ». Lundi 19 septembre, par exemple, treize personnes ont été tuées à Donetsk, et sept personnes, dont trois enfants, ont été tuées dans le village de Krasnorechenskoye de la République Populaire de Lougansk. La veille, neuf civils avaient été tués dans des frappes massives à Donetsk. Le 22 septembre, le régime de Zelensky a à nouveau bombardé l'un des plus grands marchés de Donetsk, tuant 6 personnes et en blessant 6 autres, dont une jeune fille de 14 ans. A Kherson et à Melitopol, la situation n'est guère plus facile. Il n'y a pas le moindre objectif militaire dans ces bombardements, ce sont juste des attaques punitives et terroristes. Ces dizaines de civils morts, adultes et enfants, ne sont pas ce que l'on appelle des « pertes collatérales » justifiées par une offensive contre des objectifs militaires, ce sont les principales cibles des bombardements effectués avec les armes livrées par l'Occident et sans que celui-ci ne s'offusque de ces attaques contre des civils. Suite à ces tirs meurtriers contre les populations du Donbass, les autorités locales ont décidé d'organiser un référendum afin que la population se prononce sur le rattachement de leur région à la Fédération de Russie. Ce référendum a commencé le 23 septembre et durera jusqu'au 27. Il ne fait aucun doute que les peuples russophones, bombardés et vivant dans la terreur depuis 2014, voudront rentrer dans le giron de la mère-patrie, la Russie. Et donc, tout le sud de l'Ukraine, à savoir les oblasts de Donetsk, Lugansk, Zaporojié et Kherson feront partie intégrante de la Fédération de Russie. Cela va rendre très problématique pour l'Ukraine la présence de soldats ukrainiens dans ces régions, présence qui sera considérée comme une occupation du territoire russe par l'ennemi. Bien sûr, Blinken, le chef des Straussiens, a aussitôt réagi en donnant le « La » à tous les caniches européens concernant les référendums : « Les Etats-Unis et la communauté internationale ne reconnaîtront jamais les revendications de la Russie sur les parties prétendument annexées de l'Ukraine. Nous continuons d'être aux côtés du peuple ukrainien ». Blinken a oublié, semble-t-il, ce que les USA ont fait, entre autres, avec le Kosovo et le fait que la « communauté internationale » dont il parle n'est qu'une petite partie d'un vaste monde qui en a plus qu'assez de l'hégémonie impérialiste. Quant au larbin Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN, il a osé proférer que ces référendums étaient « une menace pour l'OTAN ». De son côté, Charles Michel, chef du Conseil européen, appelle les Etats-Unis à exclure la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU au motif qu'elle a déclenché une « guerre non provoquée et injustifiée ».