Le Club des prisonniers palestiniens et l'Association palestinienne de soutien aux prisonniers et des droits de l'Homme ont déclaré samedi 10 décembre 2022 que depuis le début de 2022, Israël a arrêté environ 6.500 Palestiniens, dont des femmes et des enfants dans toute la Cisjordanie occupée. Selon le club non gouvernemental, parmi les cas d'arrestation figuraient 153 femmes et 811 enfants. Au cours de la même période, 2 134 ordres de détention administrative ont été délivrés contre des détenus palestiniens, selon la même source. La détention administrative est une ordonnance de détention émise par un ordre militaire israélien, paraît-il. Actuellement, 4 700 prisonniers hommes et femmes se trouvent derrière les barreaux dans 23 prisons et centres de détention et d'enquête israéliens, dont 34 femmes, 150 enfants et mineurs et 835 détenus administratifs, précise la source. Le Club des prisonniers a souligné que 600 prisonniers malades, souffrent de diverses maladies chroniques, affirmant qu'ils sont soumis à des conditions tragiques, à des traitements brutaux et à des tortures atroces. «Tous les prisonniers palestiniens sont détenus dans des conditions inhumaines, ne reçoivent pas les soins médicaux nécessaires et sont exposés à une négligence médicale délibérée», dénonce le Club des prisonniers palestiniens dans son communiqué. L'association des prisonniers palestiniens a appelé les institutions humanitaires internationales et les comités concernés par les droits des prisonniers à défendre les prisonniers palestiniens, à développer une vision commune pour internationaliser le dossier médical des Palestiniens, à lancer une campagne internationale pour sauver la vie des prisonniers malades et à protéger les autres contre la contraction de maladies dans les centres de détention israéliens. D'après l'agence Wafa, les forces de répression de l'administration pénitentiaire d'occupation israélienne ont pris d'assaut le 12 décembre 2022 la section (1) de la prison Raymond et y ont commencé des recherches approfondies et musclés. Hassan Abd Rabbo porte-parole de la Commission des affaires des détenus et des ex-détenus, a déclaré à Wafa, que «les unités de répression avaient délibérément provoqué les prisonniers, saccagé leurs effets personnels mettant sens dessus-dessous les cellules». Il est à signaler que les unités de répression ont pris d'assaut hier le quartier des prisonniers de la prison Hadarim, et ont procédé à une vaste perquisition dans les cellules des prisonniers, qui est la deuxième perquisition effectuée depuis fin novembre dernier. Les unités de répression de l'administration des prisons d'occupation comprennent des soldats au corps solide et expérimentés qui ont servi dans diverses unités militaires de l'armée d'occupation, et ses membres ont reçu une formation spéciale pour réprimer et maltraiter les prisonniers. Ces unités spéciales utilisent diverses armes, y compris des armes blanches, des matraques, des gaz lacrymogènes, des appareils électriques qui causent des brûlures au corps, des armes qui tirent des balles incendiaires, des balles dumdum interdites au niveau international et des balles étranges qui causent une douleur intense, a informé le communiqué du club. Par ailleurs, il faut noter aussi que dans la mémé journée du lundi, les forces d'occupation israéliennes ont arrêté 15 Palestiniens de différents gouvernorats en Cisjordanie occupée, selon des sources locales et sécuritaires. Les forces d'occupation ont fait irruption au camp de réfugiés au nord de Jérusalem, ont arrêté six personnes. Cinq Palestiniens ont été raflés par les soldats de l'occupation de la province de Bétlaheem, indique-t-on encore.