L'Algérie dispose d'indicateurs macro-économiques solides. La situation sociale et financière s'est nettement rétablie en 2022, aboutissant à une amélioration des revenus et des réserves de change du pays qui ont atteint 64 milliards de dollars. Pour maintenir cette dynamique et renforcer la résilience de l'économie nationale, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a assuré que «l'Algérie prendra d'autres initiatives avec des économies plus fortes», affirmant que «le pays enregistrait une croissance, un développement, des espoirs, et des horizons, comme en témoignent toutes les instances internationales». La vision du Président Tebboune s'inscrit dans l'action et dans une démarche plus prospère pour aller encore loin : renforcer l'intégration économique africaine et adhérer (prochainement) aux groupes des économies émergentes les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). «La véritable force des peuples n'est pas la puissance militaire, mais plutôt la force économique», a souligné le chef de l'Etat, dans un podcast diffusé, avant-hier, par la chaîne d'information qatarie «Al-Jazeera», mettant en avant les résultats économiques obtenus, malgré un contexte économique et financier international vulnérable et incertain. L'Algérie a réussi à surmonter ses difficultés financières et sociales à travers l'adoption de politiques et de stratégies efficaces favorisant la relance de l'économie nationale et encourageant l'investissement national et international qui entraîne des retombées économiques bénéfiques pour le lancement de nouveaux projets dans divers secteurs. Les secteurs de l'énergie et des mines, de l'agriculture, de l'industrie et de l'entreprise ont réalisé de grandes performances. Des chiffres à l'appui «Des secteurs à l'instar de l'Agriculture contribuent efficacement désormais au Produit intérieur brut (PIB), l'Algérie a enregistré une production agricole de 34,5 milliards USD fin 2022 soit 17% du PIB, tandis que la contribution prévisionnelle du secteur industriel au PIB devrait augmenter à au moins 10 % d'ici 2024-2025», a-t-il précisé, rappelant, que «l'Algérie était la 3e ou 4e économie en Afrique et n'a pas de dette extérieure avec une croissance économique interne de 4,3%». Le Président Tebboune a assuré que «tous les indicateurs économiques de l'Algérie sont au vert et l'économie nationale est dans le bon sens», évoquant la participation du secteur privé au développement économique et à dynamiser l'investissement national. «La contribution du secteur privé était parmi les points forts de l'économie algérienne, notamment avec la concrétisation du guichet unique pour l'investissement et l'éradication de la bureaucratie», a-t-il indiqué, précisant que «85% du capital algérien est privé, et l'ère de la gestion administrative de l'économie est révolue». «A titre d'exemple, les prévisions du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) selon lesquelles l'investissement privé dépassera 30 milliards USD fin 2027», a-t-il indiqué. Il s'est montré très confiant quant aux capacités des opérateurs économiques nationaux, des deux secteurs privé et public, à relever ce défi. L'Algérie a donné un nouvel élan à l'investissement. Le nombre d'investisseurs est en hausse, a affirmé le Président Tebboune, affirmant que «plus de 1.300 investisseurs attendent l'obtention d'une autorisation pour entamer le travail, ce qui contribuera à la création de 55.000 postes d'emploi en 18 mois seulement». «Dans le cadre de la dynamique économique enclenchée depuis quelques années, l'Algérie œuvre à consolider sa présence en Afrique, notamment à travers quatre véritables projets africains d'intégration», a-t-il ajouté, évoquant le rôle du secteur des hydrocarbures dans la concrétisation de ces projets. Il s'agit du «projet de liaison de fibre optique avec le Niger et le Nigeria, le gazoduc Nigeria-Europe en passant par le Niger et l'Algérie, la prospection du gaz au Niger, ainsi que la ligne ferroviaire qui reliera Alger à Bamako et à Niamey». L'Algérie s'est engagée à diversifier son économie et ses revenus en vue de réduire sa dépendance à l'étranger et renforcer son positionnement de référence sur le continent africain, et compte pister d'autres marchés après son adhésion aux groupes des BRICS. Le pays est en passe de devenir membre de ce groupe économique non-Occidental. «Il s'agit d'une démarche qui permettra de renforcer l'économie nationale», a indiqué le chef de l'Etat affirmant que «l'Algérie prendra d'autres initiatives avec des économies plus fortes». «L'Algérie devrait adhérer lors de la prochaine réunion périodique du groupe prévue l'été prochain en tant que pays observateur dans un premier temps. Avec l'amélioration des indicateurs, nous deviendrons un membre à part entière au sein des BRICS», a-t-il estimé, précisant que «la Chine, la Russie, l'Afrique du Sud et le Brésil sont favorables à la demande d'adhésion, et l'Inde ne s'y est pas opposée».