Avec l'ouverture du transport au privé, les liaisons tous azimuts ont connu bien des facilités, pourtant ce qui ne semble pas être la règle, car aller de Béjaïa vers Taourirt par bus est une rude épreuve à laquelle sont soumis bien des citoyens dont les femmes, écoliers, universitaires et surtout les travailleurs qui triment aussi bien aux allers qu'aux retours pour s'acquitter de leur labeur quotidien.Un bus, un seul ! Faut-il le désigner par son numéro de prédilection, le «30», disons-nous assurant la ligne porte Sarrasine Taourirt, s'acquittant de ce trajet sans égard aucun pour les usagers. Une seule navette qui outre les horaires non respectés causant moult retards aux travailleurs qu'aux écoliers qui ont perdu le sens de la ponctualité d'où les désagréments que l'on sait. Ce bus seul maître des lieux ne couvre pas l'intégralité du trajet en déposant ses voyageurs à un terminus improvisé dit «embranchement», alors qu'il est sensé poursuivre le trajet jusqu'au Amtik que les voyageurs rallient à pied. Cette ligne était confortée il y a peu par un bus de l'ETUB, ce qui a contribué à une large disponibilité de transport qui s'est normalisée vers cette ligne et l'aisance pour les voyageurs, aussi bien vers Amtik que vers Taourirt. Depuis leur retrait de la circulation et la réduction des bus privés, un seul, c'est un parcours des combattants au quotidien qui est imposé à ces citoyens, notamment les plus éloignés qui doivent rejoindre Amtik et profiler de la navette de la ligne 9, ce qui n'est pas le cas pour tout le monde. Un pool de la société civile, en l'occurrence collectif des associations rurales s'est insurgé juin dernier par une saisine aux autorités compétentes en vue du rétablissement aussi bien de la bonne marche de cette ligne. L'association propose le retour du transport étatique, ce qui semble une solution idoine avec probabilité de jumelage des régions Amtik et Taourirt. La mise en place des abris de bus est aussi une des doléances du collectif associatif. Les solutions préconisées par le collectif des associations pour le renforcement du transport vers cette vallée nourricière qui est Taourirt, qui est aussi une porte vers le côté Est, est à plus une suggestion à laquelle les concernés doivent donner échos. Certaines lignes aujourd'hui sont submergées alors que celle de Taourirt souffre d'un déficit criard. Par ailleurs, il n'est pas toujours évident de faire appel à des taxis.