L'agression sioniste barbare contre la bande de Ghaza, assiégée pour le seizième jour consécutif, se poursuit à travers des raids aériens faisant des milliers de martyrs et de blessés, d'où la nécessité de saisir la Cour pénale internationale (CPI) afin de poursuivre l'entité sioniste en Justice, a indiqué l'expert libyen en droit international, Mohamed Zebidi. Dans une déclaration à l'APS, l'expert qui a condamné l'agression sioniste contre la Bande de Ghaza, a affirmé qu'il s'agissait d'un scénario déjà-vu, ficelé par l'occident et les Etats-Unis, rappelant la Nakba de 1948, lorsque l'occupation sioniste a été appuyée militairement, politiquement et financièrement pour pouvoir, à la fois, déplacer les Palestiniens et installer les sionistes sur les territoires de Palestine. Concernant les tentatives de l'occupant sioniste de déplacer les Palestiniens du nord de Ghaza au sud, puis de les installer au Sinaï, l'expert a révélé qu'il s'agissait en fait d'un plan remontant à la création de l'entité sioniste, un plan qui, selon lui, «est toujours de mise». Evoquant la Ligue arabe, en état d'incapacité, M. Zebidi estime toutefois, qu'elle pourrait charger des juristes arabes pour intenter des actions en justice contre l'occupation sioniste, relevant «l'existence de la CPI, spécialisée en crimes de guerres et crimes contre l'humanité, que l'instance arabe peut saisir». L'expert juridique a énuméré les crimes de l'occupation, précisant que «ce qui se passe actuellement à Ghaza est un déplacement forcé, ce qui constitue un crime contre l'humanité, outre le bombardement de civiles, les bombardement aléatoires et l'utilisation de bombes phosphoriques, qui relèvent également des crimes de guerre, sans parler des civils assiégés et privés d'eau et d'électricité dans la bande de Ghaza». «Nous avons devant nous une série de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité documentés par des vidéos, le moins qu'on puisse faire. La Ligue arabe est appelée à prendre en charge le dossier des poursuites judiciaires contre les sionistes devant la CPI».