Exprimant le profond regret de son pays face à l'utilisation du droit au véto par les Etats-Unis au Conseil de sécurité des Nations-Unies contre le dernier projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, théâtre d'une agression barbare de l'entité sioniste, le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Salem Abdullah al-Jaber al-Sabah, a déclaré la consternation de son pays, le Koweït, quant à la non-adoption de « trop » d'un arrêt humanitaire des génocides de guerre sionistes. Lors de la session du Conseil de sécurité des Nations unies de vendredi passé, un projet de résolution appelant à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Ghaza», largement soutenu par la communauté internationale, n'a pas été adopté. Sur les 15 Etats membres du Conseil de sécurité, 13 ont voté pour, le Royaume-Uni s'est abstenu et les Etats-Unis ont exercé leur droit de veto. Cheikh Salem al-Sabah a souligné, avant-hier, qu'«un cessez-le-feu et la protection des civils dans la bande de Ghaza sont des exigences humanitaires urgentes qui doivent être satisfaites le plus rapidement possible», arguant que «l'échec de la résolution sera considéré comme une nouvelle autorisation pour les forces d'occupation de continuer de tuer, détruire et déplacer le peuple palestinien». Le ministre s'est également dit très préoccupé par le fait que le Conseil de sécurité n'ait pas réagi à l'avertissement du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, d'invoquer l'article 99 de la Charte des Nations-unies. Par cet article, le secrétaire général a attiré l'attention du Conseil sur le fait que ce qui se passe menace l'ordre humanitaire et l'effondrement de la paix et de la sécurité internationales. Cheikh Salem al-Sabah a réitéré sa position ferme, appelant à la poursuite des efforts politiques et diplomatiques pour répondre aux besoins humanitaires des civils palestiniens.