Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a reçu, jeudi, l'écrivain et juriste serbe, Viktor Lazic, avec lequel il a évoqué les relations algéro-serbes et les moyens de leur renforcement, notamment dans les domaines scientifique et académique. A cette occasion, M. Rebiga a affirmé que les deux pays étaient liés par des relations historiques «privilégiées», rappelant les positions «fortes et constantes» du défunt président Josip Tito qui avait, a-t-il dit, «des positions constantes et très fortes envers la Révolution algérienne». Le ministre a relevé, également, «les importantes étapes» réalisées en matière de développement de la coopération entre l'Algérie et la Serbie, l'histoire «retient à cet Etat le fait qu'il ait été le premier des pays européens à avoir reconnu le Gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA) et soutenu la Révolution par les moyens politiques, diplomatiques, matériels et par les armes», a-t-il ajouté, affirmant que son secteur «souhaite exalter les hauts faits de la Révolution et ses amis à travers des travaux scientifiques et académiques». Pour sa part, M. Lazic a exprimé son grand respect envers l'histoire algérienne et les aspirations de son pays à renforcer ses relations avec l'Algérie, souhaitant voir «ces relations élargies et renforcées davantage à l'avenir». Il a annoncé la préparation d'un nouveau livre intitulé «La Révolution algérienne dans la presse serbe», relevant que ce livre qui sera publié début 2024 sera «une importante référence pour les historiens et les intéressés par la Révolution algérienne», en sus de l'affectation d'un stand permanent à la Révolution algérienne au musée du livre qu'il dirige à Belgrade. Pour rappel, cette rencontre s'est déroulée en présence de représentants d'organisations de la famille révolutionnaire, qui ont salué le grand soutien du peuple de l'ex-Yougoslavie à la Révolution algérienne.