Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis l'accent, hier, dans un discours lu en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, devant les participants au 3e Sommet du Sud du G77+Chine organisé à Kampala, sur «la nécessité d'accorder la priorité aux solutions permettant d'aplanir les entraves technologiques et les pratiques injustes limitant l'accès des pays du Sud à ces outils modernes et essentiels pour le développement». Il faut se concentrer sur le progrès, les nouvelles technologies et le développement durable (défis climatiques). Le chef de l'Etat a réitéré, à l'occasion, son attachement et son engagement à soutenir l'intégration économique et commerciale des pays du Sud pour devenir plus inclusifs et résilients aux chocs extérieurs, considérant l'innovation et la jeunesse comme étant la clé du véritable changement. Il a souligné, de ce fait, «la nécessité d'accorder la priorité aux solutions permettant d'aplanir les entraves technologiques et les pratiques injustes limitant l'accès des pays du Sud à ces outils modernes et essentiels pour le développement», assurant que «l'Algérie aspirait à lancer une initiative au niveau des pays du Sud pour la création d'un Centre d'excellence dédié à la valorisation des expériences réussies des Start-ups innovantes, dans le souci de jeter les ponts de communication et d'échanger les expériences et initiatives entre les pays membres de cet espace». Cette proposition vise à «ériger la science, la technologie et l'innovation en terrains propices à la coopération Sud-Sud, étant catalyseurs pour la croissance économique et le développement durable, d'où l'impératif de valoriser leur contribution à la réalisation des objectifs de développement à travers des politiques favorisant le développement des compétences et la promotion de la recherche et de l'innovation scientifique et technologique», a affirmé le président de la République, rappelant, à cette occasion, «les efforts de l'Algérie visant à renforcer le dialogue, la coopération et l'échange d'expériences dans le domaine des Start-ups à l'échelle africaine, via notamment ses efforts pour la mise en œuvre des conclusions du 2e Forum africain des Start-ups, tenu en Algérie en décembre dernier, en sus des mesures prises pour établir un cadre africain à même de développer ce type d'entreprises en coordination avec les organes de l'Union africaine». L'Algérie a promis de faire entendre la voix des pays du Sud à l'international et de déployer davantage d'efforts afin de lutter contre les inégalités et l'injustice. Une vision que partagent les pays membres de ce groupe qui réclame plus d'engagements des pays développés et réclament un nouvel ordre économique mondial. Des revendications légitimes inscrites déjà dans la déclaration de La Havane (Cuba) en 2023. Ce nouveau Sommet qui devrait s'achever aujourd'hui, placé sous le signe : «Ne laisser personne de côté», a réussi à rassembler les pays membres qui tablent «sur la nécessité de renforcer la résilience des pays du Sud face à la conjoncture économique internationale, plaidant pour une économie plus inclusive et équitable».