Pour ce mois de janvier 2024 les éléments de la sûreté nationale à travers les 12 Sûretés urbaines de la wilaya de Djelfa n'ont pas été de tout repos. Nous venons de recevoir un communiqué présentant le bilan du mois de janvier dont nous vous livrons les détails. En effet ce sont 504 affaires traitées et 641 personnes confondues dont un grand nombre est incarcéré. Celles qui concernent les délits et crimes qui portent atteinte aux personnes et biens en flagrant délit et qui ont été réalisés par les éléments de la BMPJ ou les BRI en direct ou suite à des plaintes ou dénonciation via le 1055. Nous remarquerons qu'à travers ce bilan : les vols par effraction bien qu'ils ont diminués mais il reste un résidu de voleurs casseurs ou de pic-pocket. Un chiffre qui nous semble positif et qui concerne les crimes et délits contre des personnes, qui peut se résumer par des rixes ou atteintes corporelles ou physiques ou batailles rangées entre bandes rivales, à 143 affaires pour les 12 sûretés urbaines soit 12 affaires par daïra. Il y a lieu de mieux cerner le problème par la remise d'un tableau détaillé. Il faut se rendre à l'évidence que certaines daïras sont plus pacifiées que d'autres, les grandes villes et leurs cités populeuses sont beaucoup plus sujettes à de tels crimes et délits considérés comme des actes d'honneur. Il y a eu aussi 56 atteintes aux biens communs et publics soit des saccages d'édifices ou de poteaux d'éclairage public ou de véhicules ou encore l'arrachage des plaques de signalisation du code de la route. Nous arrivons au chiffre record qui, à lui seul, représente plus du tiers de l'ensemble des affaires soit 177/504 affaires. La drogue et les psychotropes en sont les plus pratiqués dans l'ensemble du pays. Il est paraît, selon les discussions et débats en ville que des laboratoires sont érigés dans les différentes localités. Aussi qu'un laboratoire vient d'être démantelé. D'autres qui semblent plus informés ; les solutions et formules leurs sont envoyées via l'internet. Surtout depuis que nos frontières de l'Ouest et du Sud sont mieux gardées. Cette situation est pratiquement identique à celle de la décennie noire où les terroristes fabriquaient des bombes et artifices d'une manière artisanale. Il reste que la cybercriminalité ne connaît autant d'ampleur que dans d'autres villes et régions. Bien que les diffamations et dénonciations calomnieuses restent le principal phénomène de la cybercriminalité sans toutefois que les victimes ne déposent pas de plainte. 05 affaires traitant du commerce illicite de l'alcool soient traitées sans que le communiqué ne donne de détails, Il n'y aurait presque plus de drogues en circulation. Quant aux affaires dites de moeurs, six affaires ont été traitées soit un nombre de six maisons de rendez- vous qui ont été démantelées. Combien de maisons de rendez- vous existent ? Ne faudrait il pas réfléchir à trouver des solutions idoines et relativement définitives. Car l'Algérie a besoin de citoyens équilibrés.