Le Mondial de football 2026 sera révolutionnaire. La Fifa a décidé de réunir 48 équipes, contre 32 jusqu'à présent, réparties en seize groupes de trois dans la phase initiale. Un nouveau format qu'approuve l'ancien entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger malgré quelques «injustices» persistantes. Le football s'est imposé comme le sport le plus populaire au monde, avec près de 270 millions d'adeptes. L'ancien entraîneur d'Arsenal, Arsène Wenger, met en scène les débats de la prochaine Coupe du monde. 2026. Un mondial qui se veut différent, plus animé, disant plus séduisant par rapport aux précédentes éditions. Il estime que «Le prochain Mondial de football 2026 qui se déroulera aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, sera révolutionnaire» la FIFA, annonce que le prochain Mondial sera marqué par un nouveau format qui laissera plus de chances aux »petites » nations de se qualifier. Le nombre de nations passera àa 48 équipes contre 32 jusqu'ici et qui portera le nombre de groupes a douze groupes de quatre sélections. De 1970 à 1982, les Africains n'avaient droit qu'à un seul représentant Dans les coulisses des fédérations, ce nouveau format ne peut être une faveur mais un droit tant revendiqué. Pour les experts internationaux, il s'agit d'une satisfaction qui met fin à une injustice, la FIFA reconnaît après tant d'années que l'Afrique a aussi sa place dans cette prestigieuse compétition mondiale, avec plus de nations participantes réservées uniquement aux continents européens. De 1970 à 1982, les Africains n'ont droit qu'à un seul représentant (sur les 16 finalistes). En 1982, la compétition se joue à 24 et les équipes africaines ont droit à un second représentant (un troisième en 1994, car le Cameroun a bien joué en 1990). «Si l'on prend en compte l'ensemble des équipes ayant accédé aux demi-finales de la Coupe du monde depuis sa création, on constate que ce sont presque tous de vieux pays de football. Les équipes africaines n'ont jamais dépassé les quarts de finale», note Loïc Ravanel. L'Afrique, longtemps négligée avec son milliard d'habitants Aujourd'hui ce nouveau format salué par de nombreux sélectionneurs dont l'ancien entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger arrive au bon moment «malgré quelques injustices persistantes» regrettera-t'-il. On n'oublie que le football s'est imposé comme le sport le plus populaire au monde, avec près de 270 millions d'adeptes. L'Afrique, un continent longtemps négligé avrc son milliard d'habitants et ses 54 nations, n'avait droit qu'à cinq représentants à cette competition... Un chiffre à comparer avec les 13 équipes qui représentent quelque 750 millions d'habitants et une cinquantaine d'Etats du continent européen. Pourquoi une telle inégalité de traitement ? S'interroge un média français. Il ne s'arrêtera pas à cette interrogation, il estime qu'entre 25 et 30% des nations européennes ont droit à une place en phase finale de la Coupe du monde de football contre environ 10% seulement des Etats africains. Telles sont les règles de la FIFA, l'ultra puissante Fédération internationale de Football Association, organisatrice de la compétition. Injustice pour l'Afrique Mais pour Arsène Wenger, malgré cette modification importante du règlement, certaines inégalités vont persister. Notamment concernant le continent africain. Alors que les pays d'Afrique avaient cinq tickets qualificatifs pour le mondial (pour 54 pays), l'Europe en avait 13 (pour 55 pays). «C'est totalement injuste», s'est emporté Arsène Wenger au micro de Céline Géraud. La nouvelle formule permettra néanmoins d'avoir davantage de représentants africains. En effet, neuf pays d'Afrique (ou dix en cas de playoff pourront désormais prétendre à une qualification pour le Mondial. L'Europe passera de 13 à 16 tickets. Une réduction de cette inégalité mais qui ne la résorbe toutefois pas complètement. Même si «ça se rééquilibre un peu, le Lorrain espère que la Fifa continuera dans cette optique-là».