Le MCA réussit sa sortie contrairement au CRB    Ligue 1 Mobilis : un match à huis clos pour l'ES Mostaganem    ASMO-USMBA et WAM-RR, têtes d'affiches du dernier tour régional    Trois membres d'une même famille sauvés d'une mort par asphyxie à Oued Rhiou    Journée d'étude organisée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes    Ouverture de la 4e édition en hommage à Noureddine Saoudi    Le MET numérise ses publications    Le 8e Festival international de l'art contemporain s'ouvre à Alger    Arkab examine avec l'ambassadeur de la République de Singapour les moyens du renforcement de la coopération bilatérale    Clôture à Alger des travaux de l'AMASA 2024    Prise en charge des préoccupations des citoyens : des experts saluent la réactivité du Gouvernement aux instructions du président de la République    Le Conseil de la nation participe à Lisbonne à la conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui    Le 192e anniversaire de la "moubaya'â" à l'Emir Abdelkader au centre d'une conférence historique à Alger    L'Algérie présente ses condoléances suite au décès de l'avocat français Gilles Devers    Tindouf : des membres de l'APW en visite au siège du Conseil de la nation    ANP : reddition d'un terroriste à Bordj Badji Mokhtar et arrestation de 5 éléments de soutien aux groupes terroristes    Poursuite des efforts pour accompagner les détenus des établissements pénitentiaires et favoriser leur réinsertion sociale    Le projet de création d'une cellule de veille pour la protection des enfants contre le cyberespace, fin prêt en 2025    Journée de solidarité avec le peuple palestinien: la cause palestinienne continue de triompher face au génocide sioniste    Tennis de Table: l'Assemblée générale ordinaire de la fédération algérienne fixée au 29 novembre à Souidania    Hand/CAN-2024 dames (1re journée/Gr.A): l'Algérie s'impose face au Cap-Vert 20-16    Sport / Jeux Africains militaires-2024: cinq médailles d'or pour l'Algérie en judo    Association "3e millénaire" : trois artistes honorés à Alger    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr reçoit le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Conseil de la Choura islamique iranien    Entrée en vigueur d'un cessez-le-feu au Liban après plus d'un an d'agression sioniste dévastatrice    «La réforme globale de la justice constitue l'un des principaux axes du programme du président de la République»    Vers le renforcement des relations militaires entre l'Algérie et le Koweït    «L'Algérie s'appuie dans sa politique étrangère sur une coopération internationale fondée sur la paix et la non-ingérence»    Un réseau de passeurs de harraga démantelé    La Ligue arabe met en garde contre les intentions de l'entité sioniste d'étendre son agression dans la région    Adjermaya, une agence pour le suivi des canalisations    Place de l'Europe et de l'Algérie au sein de l'économie mondiale    La revue «Rissalat El Masjid» réussit à atteindre les critères d'accréditation de l'indicateur ARCIF    250 colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa    Josep Borrell réaffirme le soutien de l'UE à la Finul    Le président de la République préside la cérémonie de célébration du 50eme anniversaire de l'UNPA    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les empreintes des Coupes du monde ou l'inégalité de traitement
Football
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 11 - 2021

La Coupe du monde est déjà partout. Novembre 2022 semble être très proche pour la planète foot. Tous les joueurs des différentes catégories espèrent jouer un jour un Mondial. Un rêve d'enfant pour certains, mais la chose n'est pas aussi facile. Cette fois-ci, elle aura lieu au cœur de ce que l'on qualifie «le minuscule, mais très riche émirat gazier du Golfe» qui se prépare à accueillir un peu plus d'un million de supporters. Un chiffre qui s'ouvre à toutes concurrences des grandes compétitions mondiales en passant du football au tennis et à la Formule 1. Ce sont généralement ces sports qui drainent le fort taux de présence de supporters. Cette fois-ci la balle sera chez les Qataris qui auront à jouer plusieurs cartes dont l'une est la Coupe du monde, l'autre tout aussi importante est le tourisme. Deux destinations à l'occasion d'une compétition planétaire. Le Qatar est dans toutes les langues des milliards de supporters, les nations s'y préparent et en Afrique, c'est le nombre d'équipes qui sera engagé qui dérange.
L'incomparable comparaison
Avec environ un milliard d'habitants et 54 nations, l'Afrique n'a droit qu'à cinq représentants au Mondial de football. Un chiffre à comparer avec les 13 équipes qui représentent quelque 750 millions d'habitants et une cinquantaine d'Etats du continent européen. Qui impose une telle inégalité de traitement ? Mais, «organiser ce gigantesque rassemblement, avec ses centaines de milliers de fans, est de loin le plus grand défi de cette péninsule désertique de 2,7 millions d'habitants où ferveur et esprit de fête populaire sont rarement au rendez-vous», estime un confrère d'une presse étrangère. Toute l'Afrique condamne cette criante injustice, même si la CAF est née en 1957, en cette période plusieurs nations africaines qui n'étaient pas encore libérées du joug colonial, ce n'est que dans les années 60 que s'affichent les premières nations libres. Il a ensuite fallu monter les structures et les équipements sportifs avant de penser aux rencontres internationales. Mais aujourd'hui, qu'est-ce qui peut justifier cette différence de traitement ?
Qui fait la politique du foot mondial ?
«C'est un rapport de force au sein de la FIFA», explique Loïc Ravanel, universitaire et chercheur au CIES (Centre international de recherche sur le sport de l'Université de Neuchâtel en Suisse. «Au départ, les participations au Mondial se font sur invitation. Ensuite, il y a toujours eu un débat entre le désir de maintenir un certain niveau de jeu et une représentation territoriale plus équilibrée». Tout le monde sait que ce conflit est tranché par les puissantes fédérations européennes et sud-américaines qui font la politique du football mondial.
Une seule place pour un tiers
des équipes engagées
Rappelons à cet effet, et surtout pour l'histoire, que c'est en 1934, lors de la deuxième compétition mondiale, (la première a eu lieu en 1930 en Uruguay) que l'Afrique est représentée par l'Egypte. A l'époque, les participations se font sur invitation. Et entre 1934 et 1970 pas une seule équipe africaine n'a participé à une Coupe du monde. En 1958, «le Soudan a préféré déclarer forfait par solidarité aux pays arabes que d'aller battre Israël. En 1962, le Maroc a trébuché sur la dernière marche, battu par l'Espagne (0-1, 2-3). En 1966, la CAF boycotte l'épreuve afin de protester contre la suffisance de la FIFA : une seule place pour l'Angleterre à répartir entre l'Afrique, l'Asie et l'Océanie... soit une seule place pour un tiers des équipes engagées dans les éliminatoires», raconte Afrik-foot.
Les pays africains s'estiment
brimés par la FIFA
Effectivement, «fait sans précédent, on assiste au seul boycott continental dont les causes ne sont pas politiques mais sportives. Les pays africains s'estiment brimés par la FIFA qui ne leur concède qu'un seul qualifié, et encore, puisqu'il doit affronter dans un ultime éliminatoire un pays issu d'un autre groupe continental», avant la compétition de 1966, racontent Pascal Gillon et Loïc Ravenel. Il a fallu attendre 1966, où eu lieu la grosse polémique en Angleterre (lors de la finale). 1970, les nations africaines font surface, et ce, grâce à l'impulsion du président Ghanéen où l'on accorde, de 70 à 82, une place en phase finale pour l'Afrique, et les Africains n'avaient droit qu'à un seul représentant (sur les 16 finalistes). «Les équipes africaines n'ont jamais dépassé les quarts de finale», note Loïc Ravanel. Pourtant, «le football africain a su enthousiasmer la compétition à plusieurs reprises avec des équipes comme l'Algérie en 1982 (éliminée par un accord entre les équipes allemande et autrichienne) ou des personnalités comme Roger Milla (qui a enchanté le Cameroun en 1990)».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.