António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a exprimé mardi, sa ferme condamnation de l'attaque israélienne contre un camp de déplacés palestiniens à Rafah, soulignant que les décisions de la Cour internationale de Justice sont contraignantes et tous les membres doivent les respecter. Selon une déclaration publiée par le Bureau du porte-parole des Nations Unies concernant la situation à Gaza, Guterres a noté qu'il regardait avec regret les scènes de Gaza, y compris les images de nombreux enfants, ajoutant : « Cette horreur et cette douleur doivent cesser ». Il a réitéré sa demande d'un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, appelant Israël, puissance occupante, à garantir que l'aide humanitaire arrive dans la bande de Gaza sans entrave et de manière sûre. Guterres a également appelé à prendre des mesures concrètes pour parvenir à une solution politique, réitérant son soutien à la solution à deux Etats. Mardi, 21 citoyens ont été tués et d'autres ont été blessés, dans un nouveau massacre commis par les forces d'occupation israéliennes en bombardant un camp de personnes déplacées dans la région d'Al-Mawasi, qui est la principale zone que l'occupation prétendait être « sûre » au début de l'invasion terrestre de Rafah par ses forces le 6 mai de cette année. Dimanche soir dernier, 45 citoyens ont été tués et des dizaines ont été blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, dans un bombardement aérien de l'occupation israélienne qui a visé les tentes de personnes déplacées dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de Rafah, alors qu'il s'agissait d'une des zones que l'occupation prétendait être sûres et où les gens pouvaient également s'installer. Malgré les condamnations de l'ONU et de la communauté internationale, l'occupation poursuit son agression contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, avec un nombre de martyrs atteignant 36 096, dont une majorité d'enfants et de femmes, et un nombre de blessés de 81 136, soit un bilan infini, car des milliers de victimes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes. Israël, puissance occupante, ignore la résolution du Conseil de sécurité lui demandant d'arrêter immédiatement la guerre, ainsi que les ordres de la Cour de justice exigeant qu'il cesse son attaque contre Rafah et prenne des mesures immédiates pour prévenir les actes de « génocide » et améliorer la situation humanitaire à Gaza. n