L'Université libre de Bruxelles (ULB) a décidé de suspendre ses accords et projets institutionnels de recherche avec les universités de l'entité sioniste, a annoncé mardi l'université sur son site internet. «Le Conseil académique de l'Université libre de Bruxelles (ULB) a décidé lundi, à une large majorité, de la suspension des accords et projets institutionnels de recherche» impliquant des universités de l'entité sioniste, a-t-il indiqué. La suspension des partenariats avec les universités de l'entité sioniste sera maintenue jusqu'à «l'engagement clair» des autorités universitaires concernées «en faveur des exigences émises par la Cour internationale de Justice (CIJ) dans son ordonnance du 24 mai 2024». Vendredi, la CIJ avait ordonné à l'entité sioniste de stopper «immédiatement» son agression contre Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, et de maintenir le passage de Rafah ouvert pour permettre un accès «sans restriction» à l'aide humanitaire. «Sauf respect des conditions énoncées, aucun nouvel accord ou projet institutionnel avec ces universités ne sera initié», a ajouté l'administration universitaire. Ce boycott académique intervient alors qu'une centaine d'étudiants occupent depuis le 7 mai dernier un bâtiment du campus du Solbosch. Avec cette occupation, qui s'inscrit dans le mouvement international universitaire de soutien avec le peuple palestinien, les étudiants souhaitent exiger de leur université qu'elle prenne une position «claire» sur l'agression génocidaire menée par l'armée d'occupation sioniste dans la bande de Ghaza et qu'elle cesse toute forme de coopération avec les universités et entreprises sionistes.