A l'issue de la 11e Réunion ministérielle du Comité des dix chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, est intervenu lors d'une conférence de presse animée conjointement au Centre international des conférences (CIC) ''Abdelatif-Rahal'' à Alger, avec son homologue sierra-léonais, Musa Timothy Kabba qui a présidé la réunion, pour rappeler que cette rencontre s'inscrivait dans le cadre des efforts africains continus visant à réparer l'injustice historique et la marginalisation du continent africain au sein du Conseil de sécurité, en œuvrant à la promotion et la consécration de la position africaine commune, comme stipulé dans «le Consensus d'Ezulwini» et la «Déclaration de Syrte ». La réunion «a vu la présence de la plupart des ministres des Affaires étrangères des pays membres du C10», a indiqué M. Attaf qui les a remerciés pour avoir accepté l'invitation et pour leur «précieuse» contribution au succès des travaux», à leur tête son homologue sierra-léonais dont le pays «dirige avec brio nos efforts communs dans le cadre de ce comité», a-t-il dit. Le ministre a, en outre, affirmé que les travaux ont porté sur deux axes principaux : l'évaluation et la planification. Il s'agit, selon lui, de «l'évaluation du processus des négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, et du progrès réalisé en matière de promotion de la position africaine commune et d'élargissement de la base des pays et groupes qui la soutiennent». Concernant la planification, le ministre a cité «la préparation aux échéances et événements à venir et l'élaboration d'un plan d'action pour encadrer et orienter nos actions et activités futures». Les délibérations ont été sanctionnées par l'adoption d'un plan d'action ambitieux visant à tirer profit de l'intérêt renouvelé pour la question de la réforme du Conseil de sécurité et à la valorisation du soutien accru apporté à la position africaine commune. Le plan, a expliqué Ahmed Attaf, «définit cinq principaux fronts pour nos futurs efforts et démarches». Il a réitéré ses remerciements à tous les ministres des Affaires étrangères et chefs de délégations des Etats membres du C10 pour leur «participation effective et leur engagement constant et indéfectible en faveur de la position africaine commune qui reflète les aspirations de notre continent à occuper la place qui lui sied en tant qu'acteur international responsable et influent dans les décisions qui touchent la paix et la sécurité de par le monde, et en particulier dans notre continent africain».