Plus de deux semaines après les résultats des élections législatives, le Président français s'est exprimé sur les Jeux de Paris à trois jours de la cérémonie d'ouverture, mais aussi sur la situation politique. Le président français plaide pour une trêve politique à l'occasion des Jeux. En marge de la visite du village des athlètes à Saint-Denis, Emmanuel Macron a évoqué une fête sportive doublée d'une trêve olympique et politique. Il a aussi assuré que les Jeux n' étaient pas du tout gâchés par sa dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier. Candidature commune : François Ruffin regrette la lenteur des négociations François Ruffin regrette la lenteur des discussions pour trouver un nom de Premier ministre au sein du Nouveau Front populaire. Aujourd hui, à la place du changement, on a un pays qui est embourbé, enlisé explique-t-il. On pourrait faire les Guignols d'Info avec ça, c'est Ubu roi de la gauche, se désole le député de la Somme. Laurence Tubiana décline l'offre La dernière candidate à gauche n' a pas résisté aux dissensions, des oppositions sur son nom au sein du NFP, elle a pris acteet a renoncé à briguer le poste. Laurence Tubiana prend actedes oppositions au sein du Nouveau Front populaire et renonce à être candidate au poste de Première ministre, Les socialistes, écologistes et communistes avaient proposé à LFI la candidature de cette économiste et diplomate pour Matignon. Yaël Braun-Pivet, l'aplomb au perchoir La députée des Yvelines conserve sur le fil son poste de présidente de l'Assemblée nationale grâce aux voix de la droite. Cette absence de changement après une défaite aux législatives du camp présidentiel interroge. Sur le fil, mais ça passe. C'est ainsi qu'elle emporte la mise, Yaël Braun-Pivet. Au départ seule à y croire, se frayant un passage à des poids lourds de son camp qui n'ont jamais baissé la garde devant cet électron libre, sans tabou et sans parrain, se voyant un destin. En battant, avec 220 voix, le NFP André Chassaigne (207 suffrages) et le RN Sébastien Chenu (141 voix) au troisième tour de scrutin, la députée (Ensemble pour la République) des Yvelines a retrouvé jeudi soir son perchoir, surplombant un hémicycle plus morcelé et bouillonnant que jamais, qui, dès l'ouverture de cette XVIIe législature, s'avère imprévisible et indomptable. «Cette élection m'oblige plus que jamais», assure la gagnante à la tribune, improvisant son intervention sans notes et faisant part de son «immense émotion». «Nous devons être capables de dialoguer et d'avancer. De Marseille,