Le cessez-le-feu à Gaza et les négociations en vue de parvenir à un accord sur les otages se poursuivent au Caire en Egypte afin de régler des questions spécifiques au niveau des groupes de travail. Selon le porte-parole de la Maison Blanche, John Kibry dans un point de presse, les discussions auraient pris fin. «Pour régler des détails, les négociations ont tellement progressé à un point ou ont estimé que la prochaine étape logique était d'avoir des groupes de travail à des niveaux inférieurs. Les groupes de travail évoqueront notamment le nombre d'otages pouvant être échangés, leur identité et le rythme de leur libération potentielle, ainsi que les prisonniers palestiniens qui seront libérés. Parmi les principaux points de contentieux figure la présence militaire d'Israël dans ce que l'Etat hébreu appelle le «couloir de Philadelphie», une zone tampon longue de 14,5 km entre le sud de la bande de Gaza et l'Egypte. Aucun accord sur un cessez-le-feu actuellement dans la bande de Gaza n'a été obtenu lors du cycle de négociations indirectes entre Israël et le Hamas au Caire. De sources égyptiennes ont déclaré qu'Israël avait exprimé des réserves sur plusieurs des détenus palestiniens dont le Hamas exige la libération, exigeant également qu'ils soient interdits de rester à Gaza s'ils étaient libérés des conditions ou le Hammas aurait refusé. Les discussions sont sur la bonne voie Après la tournée d'Antony Blinken au Moyen-Orient pour négocier une trêve entre Israël et le Hamas, La Maison Blanche à démenti l'échec diffusé auparavant dans certaines presse. Et que les discussions au Caire pour un cessez-le-feu à Gaza étaient proches de l'échec, alors que « des progrès (avaient) été faits ». « Nous avons besoin désormais que les deux camps se réunissent et travaillent à une mise en place » d'un accord définitif, chose qui aurait arrangé les des côtés. Le directeur de la CIA, William Burns, ainsi que le haut diplomate Brett McGurk sont présents en Egypte pour ces discussions, a confirmé John Kirby. « Les discussions initiales que nous avons eues au Caire la nuit dernière étaient de nature constructive. Donc nous voulons voir la même sorte de dynamique continuer ici au cours des deux prochains jours », a-t-il déclaré. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou lui avait « confirmé qu'Israël acceptait le plan de compromis » de Washington pour une trêve dans la bande de Gaza après plus de 10 mois de conflit, affirmant qu'il « incombait » désormais au Hamas « d'en faire de même ». « Cet accord ne fera que du bon pour la population de Gaza, et leur octroie une période de calme et une fin potentielle de la guerre, et de la violence, et des effusions de sang ». « Cela leur octroie également, en raison de la fin des combats, une opportunité incroyable pour nous tous, et je dis bien nous tous, y compris les Etats-Unis, d'accroître considérablement l'aide humanitaire qui entre à Gaza», a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche. L'ONU interrompt toutes ses opérations humanitaires à Gaza Suite à un ordre d'évacuation israélien à Deir al-Balah, l'ONU a dû interrompre les opérations humanitaires à Gaza. L'organisation espère les rejoindre au plus vite. Un haut responsable de l'ONU a annoncé que l'ensemble des opérations humanitaires dans la bande de Gaza ont été interrompues lundi. La raison ? Un nouvel ordre d'évacuation israélien visant Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien. «Selon un conseiller onusien à la sécurité sur le terrain déclare qu'il n'aura pas d'opérations car c'est impossible l'Onu ne pourra pas contenir a distribué de l'aide dans ces conditions déplorables». Trouver des solutions au plus vite pour la population civile, «La raison est liée à des ordres d'évacuation qui touchent la zone de Deir al-Balah où nous avions déplacé la plupart de notre personnel et de nos opérations après l'ordre d'évacuation de Rafah il y a quelques mois. » il n'était plus possible de continuer à envoyer de l'aide. «Ce n'est pas une décision d'arrêter les opérations, mais de façon pratique, nous ne pouvons plus fonctionner », a-t-il insisté. «Nous devons trouver des solutions. Si cela veut dire arrêter 24 ou 48 heures et repartir à zéro, nous devons le faire, mais nous ne partons pas. Nous devons être là pour fournir le plus (d'aide) possible. »