Le service d'ophtalmologie au CHU Frantz- Fanon de Blida fermera bientôt ses portes pour cause de manque de spécialistes en ophtalmologie. Ainsi, la direction de l'hôpital a été contrainte d'arrêter à accueillir les malades et prendre de nouveaux rendez-vous. Seuls les malades ayant déjà un rendez-vous sont pris en charge et programmés pour subirent des opérations chirurgicales. «Le nombre de malades programmés pour des opérations chirurgicales, notamment de la cataracte, sont nombreux et nous n'avons pas suffisamment de médecins spécialistes en ophtalmologie pour pouvoir prendre en charge tous les malades», explique le directeur de l'hôpital avant de préciser que ce n'est pas le seul service d'ophtalmologie qui manque de médecins spécialistes, mais presque toutes malades et prendre de nouveaux rendez-vous. Seuls les malades ayant déjà un rendez-vous sont pris en charge et programmés pour subirent des opérations chirurgicales. «Le nombre de malades programmés pour des opérations chirurgicales, notamment de la cataracte, sont nombreux et nous n'avons pas suffisamment de médecins spécialistes en ophtalmologie pour pouvoir prendre en charge tous les malades», explique le directeur de l'hôpital avant de préciser que ce n'est pas le seul service d'ophtalmologie qui manque de médecins spécialistes, mais presque toutes les services de chirurgie. le responsable pour qui la situation a permis à la direction d'entamer une opération de réhabilitation du service qui se trouve dans un état complètement délabré. Cependant, des malades sont orientés vers les hôpitaux de Médea et de Hadjout.Mais pourquoi ce manque de spécialistes en ophtalmologie dans un hôpital important du point de vue de capacités d'accueil et de matériel de pointe disponible? Les bas salaires que perçoivent ces médecins spécialistes en seraient la première cause. En effet, ces derniers quittent l'hôpital pour travailler dans les cliniques privées ou ouvrir un cabinet. La deuxième cause, c'est l'insécurité à laquelle ils font face. En effet, certains malades et leurs accompagnateurs agressent verbalement et parfois physiquement le médecin pour être examinés avant les autres. Le mauvais environnement et le manque de moyens sont aussi des facteurs qui découragent les ophtalmologues àexercer dans les hôpitaux. Cette situation oblige certains malades qui ont les moyens de recourir aux cliniques privées pour pouvoir effectuer une opération chirurgicale pour de 150.000 DA. Et ceux qui n'ont pas les moyens, ils doivent faire preuve de patience jusqu'à parfois perdre la vue.