Qui sont et d'où viennent les occupants de ces baraques et autres taudis qui ont germé dans la discrétion la plus totale ? Des centaines de baraques éparpillées çà et là à la cité Chemerik, longeant l'oued Mina et la SN Metal, qui a fait couler jusqu'à ce jour beaucoup d'encre. Des bâtisses illégales sont réalisées sans scrupules, sans être nullement inquiétés. Certains élus parlent de situation incontrôlable face à une conjoncture qui a pris des proportions alarmantes. L'avenir des terrains occupés de longue date par les anciens habitants des bidonvilles de Relizane demeure incertain. Cette question revient avec acuité alors que la ville fait face à une pénurie de terrains constructibles. Pourquoi ce flou persiste-t-il ? Les autorités locales ont toujours privilégié l'évacuation rapide de ces habitations de fortune, considérant cette mesure comme une urgence. Cette précipitation s'explique par une volonté de libérer des espaces pour de nouveaux projets urbains. Il s'agit-là d'une vision à long terme que les pouvoirs publics devraient davantage privilégier. Pourtant, malgré les relogements successifs, le nombre de bidonvilles à Relizane n'a cessé d'augmenter, révélant une gestion problématique de ce dossier.