Le député écologiste Jérémie Iodarnoff, rapporteur du texte voulu par La France Insoumise demandant la destitution du président de la République, annonçait qu'il allait bien être examiné par la Commission des lois. La date est connue. L'étude de la procédure aura lieu le 2 octobre prochain. Il n'aura fallu que 8 jours à la Commission des lois pour se décider, alors que le bureau de l'Assemblée nationale avait lui jugé la demande des Insoumis «recevable» le 17 septembre dernier. Validée par le bureau de l' Assemblée national française, lancée par la France Insoumise, si cette démarche n'a aucune chance d'aboutir pour certain partis et personnalités politiques elle est bel et bien actionnées par la majorité composé de députés NFP. Le 2 octobre prochain, la commission des lois étudiera la procédure de destitution du président de la République Emmanuel Macron. Le texte a reçu 81 signatures, dont 72 de membres du parti de Jean-Luc Mélenchon. Il faut dire que ce bureau est composé en majorité de députés du Nouveau Front Populaire, dont fait partie LFI. Jérémie Iodarnoff explique vouloir réaliser une «série d'auditions afin d'éclairer la portée précise de l'article 68 de la Constitution dans sa rédaction issue de la révision constitutionnelle de 2007». Ce «dans la mesure où l'examen au fond d'une procédure de destitution est inédit.» Sachant d'un autre coté les socialistes, eux aussi membre du NFP, estiment que cette initiative «vouée à l'échec» et ont déclaré qu'il voteront unanimement contre dés le départ. Même si le texte est validé par la commission des lois, les députés NFP, suivis par d'autres groupes, ne seront pas suffisamment nombreux pour voter, alors que, les communistes et le Rassemblement national s'aligneront sur cette position. La conférence des présidents de l'Assemblée disposera de 13 jours au maximum pour soumettre le texte au vote de l'ensemble des députés, à compter du 2 octobre et en fonction des résultats du vote de la commission.