Les jours des squatteurs sionistes qui occupent la Palestine sont comptés. Leur expulsion est imminente. Quoiqu'ils se targuent de disposer d'un titre de propriété talmudique enregistré au cadastre de la Thora, il s'agit en fait d'un simple illégitime «bail» octroyé, en 1948, par les principales puissances impérialistes composant l'ONU, ce repaire de brigands capitalistes. Pour rappel, seulement 33 pays ont décrété, de manière discrétionnaire et arbitraire, la création de l'Etat d'Israël. 33 Etats de l'ONU, et non peuples (car la création d'Israël n'est pas l'œuvre des peuples de ces 33 pays mais d'une clique mafieuse de gouvernants au service de l'impérialisme), ont adopté la résolution 181, également connue sous le nom de résolution de partage ou plan de partage. Partage ? Un nom qui rappelle étrangement la Conférence de Berlin de 1885, le partage et la division de l'Afrique. Pour rappel, la Conférence de Berlin s'est tenue de novembre 1884 à février 1885, organisée par le chancelier Bismarck sur une initiative franco-allemande afin de formaliser la partition du continent africain entre les puissances coloniales européennes. Ainsi, la Conférence de Berlin est ce moment clé où l'Afrique a été divisée et partagée entre les puissances coloniales comme un vulgaire gâteau. Les puissances coloniales européennes ont procédé à un véritable «découpage», «dépècement» de l'Afrique.Plus de 60 ans plus tard, c'est au tour de la Palestine de subir un plan de partage orchestré par les puissances impérialistes, sous l'égide de l'ONU. Le plan de l'ONU voté le 29 novembre 1947 propose un partage de la Palestine sous mandat britannique entre deux Etats, juif et palestinien. Le tracé de l'Etat hébreu épouse les contours de l'immigration juive, c'est-à-dire des squatters sionistes. Evidemment, les squatteurs sionistes se rallient à ce plan de partage, de création du squat juif en Palestine. En revanche, les Arabes rejettent le plan de partage, de partition de la Palestine, d'occupation illégale du territoire palestinien par les squatters européens de confession juive. De même, l'ensemble de l'humanité n'a jamais reconnu ce «bail onuesque», à plus forte raison le présumé titre de propriété talmudique brandi par les squatters sionistes. Comme vient de le rappeler, de façon provocante et sur un ton menaçant, le président Macron, car les intérêts français au Liban sont mis en danger, Israël ne tient sa légitimité, ni de l'histoire, ni de l'existence d'un foyer juif ancestral, mais d'un simple «bail» provisoire et, surtout, illégal. Il a rappelé que c'est une «décision de l'ONU» qui a «créé» l'Etat d'Israël. En effet, la création de l'Etat d'Israël est le fruit d'une décision politique de l'ONU, ce repaire de brigands capitalistes. Quoi qu'il en soit, Israël n'est pas habité par un «peuple juif» mais un magma de squatters colonialistes. Israël est l'œuvre du pire hold-up de l'Histoire commis par des squatters sionistes. Un hold-up territorial perpétré au nom d'une mythologie talmudique érigée en vérité historique. Au nom de la Thora transformée en livre unique d'histoire. Pire, en cadastre, pour justifier l'appropriation de la terre palestinienne. Historiquement, l'Etat artificiel (sacrificiel du peuple palestinien) d'Israël a été construit de toutes pièces à l'aide de lambeaux d'individus hétérogènes ramassés dans les ghettos de multiples pays. Cet Etat militariste s'est offert avec l'argent de ses souteneurs un mythique «peuple» bigarré et bagarreur, qui n'a de commun que la religion judaïque. Des centaines de milliers de squatters sionistes de nationalités distinctes, de cultures dissemblables, de langues différentes, de physionomies disparates, de rites cultuels hétérogènes, de conceptions philosophiques et politiques opposées, se sont ligués, à la manière d'une organisation mafieuse, pour occuper illégalement la Palestine. Une occupation territoriale cautionnée et légitimée par les mafias gouvernementales de plusieurs pays impérialistes, avalisée par leur infâme institution transnationale, l'ONU, ce repaire de brigands capitalistes. Aujourd'hui, tous les historiens honnêtes et consciencieux s'accordent sur cette vérité historique : il n'existe pas de peuple juif. Comme l'ont démontré Marc Ferro et Shlomo Sand, il n'y a pas de «race juive», les juifs, c'est-à-dire les communautés religieuses hébraïques, étant issus de diverses aires géographiques et culturelles. On ne fonde pas un peuple sur la seule base d'une croyance à une même religion. Il n'existe ni de «peuple juif» ni, à plus forte raison, de «race juive». C'est un mythe forgé par le sionisme. C'est ce que confirment les travaux scientifiques de l'historien israélien Shlomo Sand. Pour cet éminent chercheur, la validité historique de l'existence du «peuple juif» est illégitime. Par conséquent la légitimité d'Israël, la «nation juive» est illégitime. Pour Shlomo Sand, «il n'existe pas de peuple juif». C'est une invention de l'Occident (et bien sûr des juifs européens mais manipulés par les machiavéliques dirigeants européens antisémites) pour justifier leur politique d'éloignement (ou plutôt d'expulsion consensuelle) des juifs de leurs pays respectifs. Pour Shlomo Sand, il n'y a pas de droit historique des juifs sur la «terre d'Israël», sous forme de propriété ou de bail. Le seul «bail» dont dispose Israël a été attribué par le repaire des brigands capitalistes, l'ONU. Et les résolutions de l'ONU n'ont aucune force de loi, ni de légitimité. Du reste, le premier et principal pays à les piétiner, c'est Israël. Normal : cet Etat voyou n'accorde aucune légitimité à une organisation supranationale mafieuse. «On ne peut pas avoir de droits historiques sur une terre après 2000 ans», affirme l'historien israélien. «Pas plus que les Serbes ne peuvent revendiquer un droit historique sur le Kosovo au prétexte que leurs ancêtres ont habité sur cette terre il y a plusieurs siècles, les Allemands des droits historiques sur l'Alsace Lorraine, les Arabes sur l'Andalousie. Le mythe du retour à la terre des ancêtres a été la condition sine qua non de la colonisation sioniste», ajoute-t-il. Il n'y a pas d'ethnos juifs. Autrement dit, il n'y a aucun lien génétique qui rattache les juifs du monde entier aux anciens hébreux. Pourtant, les pères fondateurs d'Israël, tous laïcs et athées, ont utilisé la Bible pour justifier la colonisation de la Palestine. Comme le démontre l'historien israélien Shlomo Sand, le «peuple juif» n'existe pas. Il n'y a pas d'histoire commune, pas de langue commune, pas de culture commune entre les différentes communautés juives. Il y a juste une religion commune. Mais une religion ne constitue pas un peuple. De même qu'il n'existe pas de peuple chrétien, de peuple musulman, de peuple bouddhiste, il n'existe pas de peuple juif. On ne fonde pas un peuple sur la seule base d'une croyance à une même religion, à plus forte raison quand ses adeptes sont originaires de multiples pays disséminés aux quatre coins du monde. Qui plus est porteurs de cultures aussi hétérogènes qu'antinomiques. Il n'y a aucun lien génétique qui rattache les juifs du monde entier aux anciens hébreux. Ni, à plus forte raison, un titre de propriété ou bail, si ce n'est une simple décision de l'ONU. Et les peuples opprimés et le prolétariat mondial ne reconnaissent pas l'ONU, ce machin connu pour ses positions et décisions à géométrie variable. L'ONU est un véritable panier de crabes où se nouent et se dénouent des alliances, où se confrontent des rapports de force impérialistes et militaires, le tout enrobé d'une rhétorique humanitariste la plus hypocrite. Israël est l'œuvre d'une décision arbitraire et illégitime de l'ONU. Cette organisation capitaliste supranationale a octroyé un «bail» à des squatters sionistes établis en Palestine. Ce que ce repaire de brigands capitalistes a imposé aux Palestiniens, les peuples opprimés et les anticolonialistes du monde entier peuvent le dénoncer et l'abolir : à savoir le «bail d'occupation» de la Palestine accordé aux squatters sionistes par l'ONU. C'est, du reste, le message implicite lancé par Macron à destination des occupants sionistes qui menacent les intérêts de la France au Liban : «Votre bail colonial concédé par l'ONU arrive à expiration.» Les propos du président Macron ont suscité de vives réactions. Le Crif, comme certains dirigeants français, ont jugé la déclaration de Macron comme un encouragement diplomatique à une remise en cause de la légitimité de l'existence d'Israël. Le Crif a évoqué «une faute à la fois historique et politique». Pour sa part, le président du Sénat, Gérard Larcher, a déclaré : «Mettre en doute l'existence d'Israël touche pour moi à des questions fondamentales.» «J'ai été stupéfait, c'est d'abord une méconnaissance de la naissance de l'histoire de l'Etat d'Israël. La naissance d'Israël n'est pas venue comme un acte notarié uniquement constaté par l'ONU», a-t-il ajouté. En dépit des «décisions colonialistes» de la Conférence de Berlin, les pays africains ont fini par recouvrer leur indépendance. La Palestine, victime d'une décision sioniste arbitraire décrétée par l'ONU, recouvrera également, bientôt, son indépendance.