Dimanche 27 octobre une date à ne pas oublier pour les supporteurs de l'OM au stade Vélodrome qui va vibrer sous la holla de plus de 65 000 personnes venues de toute la régions des Bouche Du Rhône. L'Olympique de Marseille affronte le Paris Saint-Germain dans le cadre de la 9e journée de Ligue Une. C'est l'un des matchs les plus attendus au stade Vélodrome à Marseille. Bien que les supporters parisiens ne soient pas conviés au Vélodrome, de nombreux Marseillais seront présents en tribunes pour assister à ce « Classico». Le coup d'envoi du match, qui se jouera à guichets fermés, est prévu dimanche soir à 20h45, ou l'OM va dévoiler son nouveau maillot collector des 125 ans. A ce titre, le réseau de transports est modifié et la circulation risque d'être difficile. En raison de cette forte affluence, des bouchons devrait se former sur l'axe allant de Castellane à l'obélisque de Mazargues, en passant par le rond-point du Prado bien sûr, mais également le quartier de Sainte-Marguerite Dromel. La régie des transports marseillaise RTM annonce la modification de son réseau de transport ce dimanche à 17h30 où la ville sera bouclée. Sachant que 65.000 supporters seront attendus ce soir à l'entrée du Vélodrome ou toute la ville de Marseille va vibrée sous les chants des fans. 600 policiers et 800 agents de sécurité déployés Alors que le match OM-PSG se joue aujourd'hui à 20h45, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône annonce un important dispositif de sécurité au stade Vélodrome. Le match entre l'Olympique de Marseille et le Paris-Saint Germain, focalise l'attention des forces de l'ordre. Les autorités de la ville annonce en effet que 600 policiers seront déployés pour cet événement, en plus d'agents de sécurité privée et même, de «moyens aériens», pour mieux maîtrisé et gérer de façon impeccable la situation. Aucun Parisien au Vélodrome Un décision prise par la FFF de football aucun des supporters, suite aux événements due la nuit du 4 au 5 mai 1999 lors du match PSG -OM au stade Parc des Princes à Paris ne font plus le déplacement lors des matchs entre les deux clubs. Alors qu'il n'y aura pas de supporters parisiens au stade Vélodrome, du moins pas officiellement, 600 policiers seront sur le pont lors de la rencontre OM-PSG, apprend actu Marseille. En complément, 800 agents de sécurité privée seront également mobilisés. « Le dispositif d'ordre public mobilisera 600 policiers à l'intérieur comme à l'extérieur du stade, dont 6 unités de force mobile et des unités spécialisées canines et équestres notamment, pour prévenir tout risque de trouble à l'ordre public », précise ainsi la préfecture de police, avant d'ajouter que « des moyens aériens seront également déployés », à savoir des drones.Le match est ainsi classé à haut risque. Si aucun groupe de supporters parisiens n'est autorisé à se déplacer à Marseille dimanche, certains « indépendants » pourraient cependant être tentés de gagner la cité phocéenne et d'accéder au stade par leurs propres moyens, notamment en rachetant des places sur internet ou directement sur place. Le dispositif de sécurité plus que musclé tentera aussi d'éviter tout incident aux abords du stade, comme cela avait été le cas lors d'un autre choc, OM-Lyon, où des violences avaient abouties au report de la rencontre. Les Olympiens l'avaient alors emporté 3-0. Vers la billetterie nominative à partir du 31 décembre Pour lutter contre les violences et les chants discriminatoires lors des matchs de football français, la billetterie nominative sera obligatoire pour l'OM, le PSG et l'OL à partir du 31 décembre 2024, a annoncé le ministre des Sports,Gil Avérous, à l'issue d'une réunion tenue au ministère de l'Intérieur ce jeudi passé. Le ministre compte donc «signer un arrêté» d'ici le 31 décembre pour «activer la billetterie nominative» pour l'OL, l'OM et le PSG. Ensuite, la billeterie nominative sera élargie à tous les clubs de club de Ligue 1 et Ligue 2 «au cours de l'année 2025». Le nom et la place bien identifiés.. Pour «éviter les sanctions collectives autant que faire se peut» et «Notre volonté, c'est d'individualiser et de sanctionner ceux qui sont à l'origine des propos et effectivement, a expliqué le ministre des Sports. «Chaque spectateur dans un stade devra avoir un billet avec une place et son nom bien identifiés pour qu'on puisse repérer dans le stade d'où viennent les chants, les propos et qu'on puisse identifier ceux qui feront l'objet d'interdiction de stade». La billetterie nominative permettra aussi d'identifier les supporters cagoulés. «On a des systèmes de caméras qui sont aujourd'hui très performants, donc on peut encore une fois identifier la personne à la place où elle se trouve», a assuré le ministre, notant par ailleurs que la France a du retard sur le terrain de la lutte contre la violence dans les stades, par rapport à nos voisins européens. «En Angleterre aujourd'hui, on a 3 000 supporters qui sont interdits de stade», souligne le ministre. « En l'Allemagne, aussi, c'est environ 1 500 par contre en France, c'est à peu près 200, un chiffre minime par apport a nos voisin en Europe. Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative a aussi appelé à la «l'application stricte du protocole de la Fifa», en cas de chants discriminatoires. « Donc on ira jusqu'à l'arrêt du match s'il le faut.» Les chants homophobes seront interdits et bannis Jeudi, ou le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a reçu les dirigeants du football français, après un week-end de Ligue 1 marqué par des chants homophobes au Parc des Princes lors du match PSG/Strasbourg et des affrontements entre supporters à l'occasion du match Montpellier/Marseille. Le 19 octobre, au Parc des Princes, lors du match PSG/Strasbourg, des supporters parisiens, principalement les Ultras de la tribune Auteuil, ont repris des chants homophobes contre l'OM pendant une dizaine de minutes. «Deux des meneurs» ont été «identifiés», a indiqué jeudi matin le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Le but de la réunion était «de prendre les mesures nécessaires au retour de l'ordre dans les stades et en marge des rencontres », en lien avec le ministre des Sports, Gil Avérous, et le secrétaire d'Etat en charge de la Lutte contre les discriminations, Othman Nasrou. Les chants homophobes entonnés au Parc des Princes par des supporters du PSG continuent de faire réagir dans toute la France. Le porte-parole du collectif Rouge Direct Julien Pontes a réclamé que «les auteurs des chants homophobes (scandés lors des matchs de football( soient identifiés, convoqués par la police et fassent l'objet de dépôts de plaintes systématiques par les clubs, avec l'aide du ministère de l'Intérieur». «Deux des meneurs qui ont lancé des chants homophobes» samedi dernier «ont été identifiés», annonce le ministre de l' Interieur Bruno Retailleau, il estime aussi que ces supporters devront «être sévèrement punis». «On ne peut plus supporter des chants homophobes, des invectives racistes» et qui incite à la violence et la haine.