Avec la rentrée des nouveaux vergers d'agrumes en production, la wilaya de Blida, qui réserve plus de 21 900 hectares, dont près de 20 000 hectares en phase de production d'agrumes, devra enregistrer cette année une récolte de 5 millions de quintaux de différentes variétés d'oranges. En dépit de l'avancée inquiétante du béton menaçant en continu les terres fertiles de la Mitidja, Blida garde, quand même, sa place de leader dans la production des agrumes en alimentant le marché national avec plus de 60 %. Selon Hadjira Belgharbi, agronome et responsable à la direction de l'agriculture, cette surproduction des agrumes, c'est le résultat du programme de développement de la filière agrumes, lancer il y a plus de cinq années. Ce programme est d'abord, débuté par l'arrachage des anciens arbres et la plantation de nouveaux type d'arbres d'agrumes plus productif. « On a adopté de nouvelles techniques dans la production, dont, entre autre, le systeme de goutte-a-goutte. «Aujourd'hui, ont récolte le fruit de ce programme de développement», a fait savoir la responsable avec une certaine inquiétude sur capacité de l'écoulement de cette surproduction sur le marché national sans provoquer une perte aux agriculteurs. «on a atteint l'objectif de réaliser une forte production. Mais, aujourd'hui, on est face a un autre problème, celui de la commercialisation de ces agrumes», explique l'ingénieur agronome en appelant patrons des unites de transformation de doubler d'efforts pour pouvoir profiter de cette aubaine pour transformer ses agrumes en jus ou en matière première telle que le concentré pour la fabrication de jus. «Les producteurs de jus importent la matière première de l'étranger au prix imposer par les fournisseurs. Aujourd'hui, je pense, qu'il est temps que les transformateurs changent la donne, pour produire eux même la matière première», a souligné Mme Hadjira Belgharbi. Pour ce qui est de la probabilité d'exportation des agrumes à l'étranger, la responsable explique à ce sujet, qu'après avoir réaliser une performance dans la production, le producteur doit passer à la phase de la performance dans la qualité du produit pour pouvoir exporter. Elle précise a ce sujet, que l'exportation repose sur certains critères, tel que l'emballage, le calibrage et surtout la qualité du produit qui doit être vide des résidus de pesticides. elle explique que pour atteindre cette objectif, il faut un suivi en continu par un laboratoire d'analyses afin d'obtenir un produit de qualité et selon les normes internationales. Pour Abdelhakem Ouettas, un agriculteurs spécialiste dans production des agrumes, explique que l'Etat a mis tous les moyens nécessaire pour que l'agriculteur réalise une production performante. «l'Etat compagne les agriculteurs dans le domaine de l'irrigation, la disponibilité des engrais, des autorisations de forage. Mais, malheureusement, avec la persistance de la sécheresse qui dure depuis quelques années, les maladies sont accentuées et forçant les producteurs a mettre plus de pesticides pour protéger leur production», a indiqué l'agriculteur. Ce dernier, estime que la pluie est un pesticide naturel, car, elle contient de l'azote, le potassium et le phosphate et l'agriculteur n'a pas besoin d'utiliser les produits chimiques pour éviter les maladies. Mais avec la sécheresse, des maladies apparaissent en force comme la mouche blanche, la cératite ou la mineuse. «Comme vous le savez aujourd'hui, les agriculteurs ont renouveler la majorité de leur vergers en optant pour la variété de la clémentine importé de l'Espagne on abondant les anciens variétés algériennes comme la peau fine, la portugaise, la sanguine, la mandarine, la java, la Washington, la wekine ou la tardive et autres qui variété periodique qui résistent au climat aride et aux maladies. Pourquoi a-ton abandonner ses variétés unique au monde», s'est interrogé l'agriculteur, en ajoutant, «c'est pourquoi, aujourd'hui, on assiste a une forte production de clémentine et qui se vend entre 30 a 40 DA le kg dans les marches de gros». il explique aussi «que le marché obéit à la regle de l'offre et la demande et aujourd'hui, on assiste a l'offre qui dépasse largement la demande mettant en difficulté les agriculteurs qui trouvent du mal a écoulé leur marchandises pour couvrir, juste les dépenses», explique l'agriculteur Ouettas qui selon lui, la filière de la transformation doit se developper en même temps que la filière des agrumes pour se compléter. Djamel Miloudi, un producteur qui exploite plusieurs hectares d'agrumes dans la localité d'Oued Euleug, regrette lui aussi, l'abandon des anciennes variétés en expliquant que heureusement l'Institut technique de l'arboriculture fruitière et de la vigne de Boufarik préserve ce patrimoine national en arboriculture.