2025, de quoi sera faite ? Voilà bien une question qui risque de brouiller les pistes pour mettre à mal plusieurs nations africaines qui préparent les compétitions internationales. Un journal africain s'interroge et les motivations des auteurs d'une information publiée par un journal du Makhzene. Ce qui suscite débats est celle de savoir «Appartenir à un continent tout en ayant des liens culturels avec un deuxième est une richesse. Mais quand les enjeux sportifs s'y mêlent, ça peut vite devenir un casse-tête...» Qui veut brouiller les pistes de la Coupe arabe des Nations 2025 ? La FIFA semble ne pas être au courant de cette information, à savoir que le pays des Lions de l'Atlas se lance dans une campagne d'information qui viserait, selon toute vraisemblance, à faire court-circuiter deux événements sportifs. Mercredi écoulé, la presse du Makhzene annonce que «Le Qatar devrait accueillir la Coupe arabe des Nations en 2025 du 1er au 18 décembre prochains. Les cartes jouées ne sont pas les bonnes, puisqu'il est annoncé que cette compétition se tiendra dans les mêmes infrastructures ayant accueilli la Coupe du Monde 2022. Ce qui est surprenant dans cette histoire de communication et le fait que la FIFA n'a pas soufflé mot sur cet événement, voir même ignorer ce projet. La FIFA n'a pas encore officialisé les dates, d'une part, et d'autre part «si ces dates venaient à être confirmées ce comment les équipes africaines vont-elles gérer ce calendrier extrêmement serré avec la CAN qui débute dès janvier 2026 au Maroc, soit une semaine après ?» Une planification délicate... Le même journal africain rappelle que la Coupe arabe est organisée par la FIFA depuis 1962 et relancée en 2021, cette Coupe arabe oppose toutes les sélections du Monde arabe : d'Afrique, du Proche et du Moyen-Orient. En 2025, la compétition reviendra après sa dernière édition de 2021, remportée par l'Algérie. Si la date du tournoi au Qatar venait à se confirmer, le choix de la tenir si proche de la CAN-2025 suscite des interrogations. Avec seulement trois jours de battement entre la finale de la Coupe arabe et le coup d'envoi de la CAN, les sélections africaines concernées se retrouvent face à un vrai casse-tête logistique et sportif. Sur les sept pays africains éligibles (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Soudan, Libye et Mauritanie), les cinq premiers cités sont qualifiés à la CAN. Un calendrier pour tout brouiller… Il faudrait se rappeler qu'en 2021, plusieurs équipes africaines avaient participé à la Coupe arabe avec des formations composées essentiellement de joueurs locaux, dont le vainqueur algérien. Cette solution pourrait à nouveau être envisagée pour 2025, mais elle soulève des questions sur la compétitivité des équipes. D'autres options incluent l'envoi d'une équipe espoirs ou de joueurs non retenus pour la CAN. Des approches qui risquent de reléguer l'attrait sportif de la Coupe arabe, mais présentent également l'avantage de promouvoir d'autres joueurs. Pour les nations africaines, le défi sera de trouver un équilibre entre compétitivité et préparation pour la CAN. Les risques de blessure et la fatigue des joueurs posent également un problème majeur. En effet, la CAN reste l'objectif principal pour les sélections du continent, éclipsant souvent les autres compétitions internationales. Historiquement, l'Irak est le pays le plus titré en Coupe arabe Plus logique dans le travail de notre confrère lorsqu'il explique «Historiquement, l'Irak est le pays le plus titré en Coupe arabe avec quatre sacrés, tandis que l'Afrique compte cinq victoires réparties entre le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte. Le tournoi 2025 pourrait être une opportunité pour ces nations de consolider leur palmarès dans un cadre prestigieux et surtout d'amasser une prime XXL proche de celle décernée au vainqueur de la CAN. Mais à quel prix ?» Il est dit que la Mauritanie, la Libye et le Soudan, souvent en quête de reconnaissance sur la scène internationale qu'elles n'ont pas à la CAN, pourraient être tentées d'aligner leurs meilleures équipes. Mais les Faucons de Jediane, de retour à la CAN et qui sont sur une impressionnante forme, pourraient faire exception. «En revanche, pour des nations comme le Maroc et l'Algérie, clairement prétendantes au titre continental en janvier, l'enjeu devrait être secondaire».