La vie réserve souvent des surprises, bonnes ou mauvaises selon le côté où l'on se trouve. Il est bon de rappeler certaines choses à ceux qui feignent les oublier. Voici une information que la famille Le Pen dissimule ou ignore. Jean-Marie Le Pen, décédé récemment à l'âge de 96 ans, père de Marine et grand-père de l'agitée Marion, a servi dans l'armée française, en qualité d'engagé volontaire, lors des guerres d'Indochine puis d'Algérie où il a prouvé sa barbarie. En Indochine, le sous-lieutenant Le Pen avait été grièvement blessé par une grenade jetée par les révolutionnaires Vietnamiens dans leur offensive. Sa mort était certaine si ce n'était l'aide et l'intervention d'un courageux soldat qui s'était saisi de sa mitrailleuse pour défendre leur position afin d'arrêter l'avancée, voire d'éloigner les assaillants, au même moment où Le Pen fut rapidement évacué. Sans l'intervention de ce soldat, Le Pen, son supérieur, serait mort, sa descendance n'aurait pas existé et ses tortures d'Algériens n'auraient pas eu lieu. Ce soldat était un « Arabe », un « Musulman », un « Algérien » de Ain Azel commune de Sétif, du nom de Zaïdi Bouabda – recruté contre son gré comme la majorité des Algériens à cette époque – qui avait raconté son histoire en avril 2012 au site d'information « Sétif-info » à l'âge de 87 ans – en concluant : « Sans mon intervention, Le Pen aurait été laissé sans vie ce jour-là en Indochine ». Cela s'est déroulé peu de temps avant la déroute française au Vietnam. Le Pen avait reconnu sur une chaîne TV cet épisode et son sauveur sans donner plus de détails. Quand on observe l'ingratitude de cette famille, au travers surtout de sa fille et sa petite fille qui suivent sa trace en répondant aussi par le mal au bien qu'on leur a fait, elle ne récoltera que mépris et méfiance et ne verra ni harmonie ni quiétude ; même de la part des siens ! Que répondre à cette conduite, cet état que par ces deux citations et une supposition : « Le mal qu'on sème, ce sont les enfants qui le récoltent. » (« La Terre et le Sang » de Mouloud Feraoun assassiné par l'OAS). « L'ingratitude est une lâcheté envers la bienfaisance qui ne saurait se venger en publiant les services qu'elle a rendus ou en les rappelant à ceux qui les ont oubliés. » Jean Antoine Petit (1846). Imaginons que Zaïdi se soit engagé contre l'armée coloniale en Algérie et qu'il ait été capturé en tant que « terroriste du FLN », devant faire face à J.M Le Pen devenu tortionnaire ??