Les problèmes auxquels est confronté aujourd'hui le sport national sont importants et si prenants qu'ils requièrent de la part des acteurs publics et privés une mobilisation de tous les instants pour un traitement en profondeur. C'est à ce traitement que s'attèlent aujourd'hui les services du MJS en faisant de la sérénité une règle d'or. Dans le même temps, ils ne peuvent pas garder indéfiniment le silence devant des agissements étayés par des déclarations mensongères dont l'objectif est de faire diversion et d'induire en erreur une opinion publique légitimement sensible à tout ce qui touche le sport. C'est notamment le cas pour le stade Aswil de Tikjda appartenant au comité olympique. Ce stade, situé à 12 km du complexe sportif de Tikjda, a été réalisé par le comité olympique, par le biais d'une entreprise privée au cours des années 2004-2005 sans qu'aucun dossier technique n'ait été fourni au MJS. Il devait servir à l'entraînement des athlètes dont l'hébergement était prévu dans un bloc que ce dernier le réhabilite. Une convention a d'ailleurs été signée dans ce sens en 2004, et ce pour cinq ans. Comme il fallait s'y attendre, de nombreuse malfaçons ont été enregistrées à l'achèvement. Ces malfaçons ont été révélées par trois expertises contradictoires (ENACT – commission interministérielle – bureau d'études conventionné avec le CNLST). Les malfaçons se sont traduites par le mécontentement des athlètes qui ont fini par abandonner le bloc en question et rejoindre celui dépendant du MJS. Face à cette situation, le ministre de la Jeunesse et des Sports s'est déplacé sur les lieux en 2005 et a ordonné la fermeture du bloc du comité olympique. C'est dans ce contexte que le chef du gouvernement a pris en janvier 2007 la décision de réintégrer le bloc hébergement au CNLST et de rembourser le COA. Ce dernier a donc consenti à la résiliation de la convention de mise à disposition en décembre 2007. Concernant le remboursement, une convention a été signée qui subordonne ce remboursement à la fourniture des pièces justificatives des dépenses engagées. A ce jour, les pièces en question n'ont pas été fournies par le COA. S'agissant du stade d'Aswil dont le wali de Bouira a constaté l'état d'abandon, et que le COA déclare avoir rétrocédé au MJS, les documents prouvent sans équivoque qu'il n'a jamais été transféré au MJS et qu'il appartient à son initiateur, en l'occurrence le COA, d'en gérer le dossier au lieu de s'obstiner à répandre des contre-vérités qui, si elles sont de nature à servir des intérêts particuliers, ne servent nullement le sport national derrière lequel d'aucuns sont tentés de s'abriter de manière abusive et donc inacceptable. En tout état de cause, aucun transfert ne pourra être fait tant que le COA ne fournit pas les pièces justificatives des dépenses effectuées, comme cela est stipulé clairement dans la convention qu'il a lui-même signée.