Aujourd'hui nous réservons un espace pour parler de la culture dans la wilaya de Chlef. Citons bien, en 1968, où la culture en général était bien placée et mieux considérée parmi les artistes et troupes dans les régions à culture dans notre pays. A cette époque, il y avait une troupe théâtrale très renommée de professionnals, tels les personnages ayant les noms de Laï Moulfi, M'hamed Tebboudj, le regretté M'hamed Djellouli, Maâmar Benberou et Laïd Hamidi. Le volet théâtrale avait à son actif la pièce théâtrale la Valse de René Laforgue que la caravane asnamienne avait fait bien sillonner dans tout le pays et même à l'étranger tout en participant à des festivals nationaux et étrangers. Autres cultures qui a fait de la haute performance sur le volet musical. La chanson existait et deux troupes musicales : en premier lieu le groupe Al-Afrah composé des artistes Hafi Maâmar dit Amouri, Ali Aïchouba M'hamed, Salah à la derbouka et le second groupe classique dite «Les Castellums» avec de véritables professionnels de la guitare, les frères Kenneche Bouali à la batterie et Abdelkader à la guitare et leurs sœurs solistes ainsi que l'autre guitariste Mohamed Haddad dit Jonny, voilà un peu ce qu'était la ville d'El-Esnam à l'époque. Sans oublier quelques poètes à l'image du bédouin Hadj Mokrane (poète et écrivain), le chanteur Mohamed Belkhiati en chanson bédouine et aujourd'hui le chanteur populaire du Rraï, cheb Azzeddine. Aujourd'hui, pour faire renaître cette culture de ses cendres, M. Diri, président d'APC de Chle, et durant ce mois de Ramadhan et aussi pour mieux meubler ce vide culturel et enrichissant un peu le, programme culturel «Spécial Ramadhan» qui se déroule chaque soirée au parc d'attractions de Chorfa, vient d'organiser une belle soirée littéraire à la salle de cinéma El-Djamel, en plein centre-ville de Chlef. Jeudi dernier, la présentation du nouveau roman Mejnoun de l'écrivain dramaturge et journaliste Bouziane Benachour, et étaient aussi présents à cette belle soirée, deux personnalités connues : Miliani El Hadj en sa qualité de chercheur et de professeur à l'université de Mostaganem, spécialistedu patrimoine immatériel ainsi qu'Ould Larbi, issu d'une famille noble et respectable à Chlef en sa qualité de spécialiste en médecine et également l'un des formateurs des générations entières de médecins gynécologues. La salle n'a pas fait le plein mais c'est une heureuse initiative à renouveler. Des citoyens des adeptes de la culture, des écrivains tels M. Mohamed Boudia, des médecins ainsi que la presse écrite et parlée. Bouziane Benachour auteur de cet ouvrage, affirme bien que ce n'est qu'un essai : «libérer mon écriture et éclairer l'opinion différemment», faisant savoir à l'assistance que l'histoire de Mejnoun est basée essentiellement sur un homme, qui a vraiment décidé un jour de ne plus dialoguer et de parler. Il raconte cette histoire aux gens qui n'ont pas chapitre et droit à la parole, sans voix qui rase silencieusement les murs, il parle aussi de la marginalisation des hommes humbles décrits dans son nouveau roman. Quant au chercheur miliani, El Hadj, qui suit de très près l'évolution de la carrière littéraire de l'écrivain Bouziane Benachour, il a fait un exposé très clair des qualité de ce dernier ouvrage. La critique du théâtre est une grande référence et confirme et qu'il a réalisé un excellent parcours dans l'écriture romanesque. Lui succéda à la parole le médecin spécialiste en médecin le professeur Ould Larbi faisant du plaisir renouveler et retrouver en la personne de Bouziane Benachour en lisant ses romans et ouvrages dont le dernier est une performance des grands en littérature. C'est aussi une grande réussite dans l'écriture romanesque, une présentation de Mejnoun qui a été donc suivie avec d'intéressants débats entre l'auteur et ses invités animateurs de cette belle soirée littéraire tels que les écrivains, les journalistes et les citoyens de la région de Chlef, présents à cette soirée de Ramadhan qui s'est clôturée par une vente-dédicace de ce nouveau roman qui a connu un franc succès.