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Le ?coup de vieux? du pont de Sidi Rached
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 09 - 2008

L'état de l'imposant pont de Sidi Rached, l'un des monuments qui font la fierté de la ville de Constantine, suscite de plus en plus d'inquiétude à cause d'une fragilité devenue apparente et qui menace sérieusement son existence. Périodiquement, des fragments de ces pierres massives qui le distinguent des autres ponts, tombent en décrépitude et fragilisent davantage cette belle œuvre d'art au point d'hypothéquer son avenir.
Cet état de détérioration latente peut d'ailleurs être aisément constaté en faisant un simple tour sous les somptueuses arches qui le forment et le distinguent des autres viaducs de Constantine.
Le vieux pont continue toutefois, malgré les agressions des ans, l'instabilité du sol et le spectre persistant des glissements de terrain, de faire la jonction entre les deux rives de la cité en supportant la lourde charge d'un trafic dont la densité ne cesse de gagner en ampleur. Le phénomène des «glissements de terrain» est constamment mis en cause, mais il se trouve, de l'avis de nombreux experts en travaux publics, que ce phénomène de «glissements» enregistrés sur le site enjambé par ce pont qui fêtera, en 2012, son centenaire, ne serait engendré que par «l'impressionnante quantité d'eau qui stagne en permanence sous l'édifice».
Les amis du musée «Cirta», réunis en association et qui suivent depuis un certain temps le lent et silencieux processus d'érosion du pont en effectuant régulièrement des mesures techniques, sont, à ce propos, fermement convaincus du bien-fondé de cette thèse que partagent bon nombre de responsables locaux.
«L'obstruction des puits et des sources naturelles qui déversaient jadis leurs eaux claires et limpides sur les rebords des deux rives de la ville et arrosaient les jardins qui y étaient nichés, serait à l'origine de ce phénomène», a assuré le secrétaire général de l'association sous le regard approbateur de tous ses adjoints et collaborateurs affiliés à ce groupe constitué en majorité d'universitaires, d'archivistes et de retraités des secteurs de l'éducation et du cadastre, épris de l'histoire et de l'archéologie de la ville de Constantine et sa région.
Selon un document d'archives, le pont de Sidi Rached, ouvert à la circulation en 1912, compte parmi les plus hauts ponts en pierres au monde.
Avec une longueur de 447 mètres sur 12 mètres de large et comprenant 27 arches dont la plus évasée mesure 70 mètres, le pont plante ses racines dans la vieille ville, près du sépulcre de Sidi-Rached, le mausolée où repose le vénérable homme de culte qui lui a donné son nom.
Cet édifice est aujourd'hui soumis à un «traitement rigoureux» et à un contrôle technique continu, assurent des experts en génie civil, soulignant qu'un «renforcement de ses arches en amont et en aval avait été effectué il y a à peine une décennie par une équipe de spécialistes européens en collaboration avec des ingénieurs algériens». L'interdiction de son accès aux poids lourds et aux bus de transport urbain reflète un surcroît de vigilance de la part des services techniques, ce qui tend à rassurer quant à la prise en charge des problèmes déjà induits (ou à venir) par la fragilité de l'ouvrage. le pont est «sous haute surveillance», conformément aux recommandations d'un bureau d'études français que les pouvoirs publics avaient chargé du dossier de glissements de terrain.
Ces derniers avaient fortement conseillé, entre autres, l'allégement de la circulation sur ce pont, notamment du côté de l'ancienne station de bus «Kerkri», un endroit signalé instable et donc à haut risque pour cet édifice.
Surveillé de près, objet de toutes les attentions, le pont presque centenaire de Sidi Rached n'a sans doute pas fini, malgré le poids des ans, à dresser sa silhouette dans le paysage si particulier de la cité du vieux Rocher.


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