L'annonce des premières intempéries sur la ville de Constantine draine derrière elle de sérieuses inquiétudes pour plusieurs habitants. Une partie de ceux qui résident sous le pont Sidi Rached sont de plus en plus préoccupés par des chutes de blocs de pierres qui ont été enregistrées déjà à quatre reprises. On sait que l'état de cet ouvrage est en alerte maximum depuis déjà plusieurs mois et les études qui ont été requises par les autorités locales perdurent sans qu'il ne soit encore entreprise aucune action dans le sens de limiter les dégâts. La seule assurance s'est limitée à une communication de la direction des travaux publics qui parle ici d'une projection à la limite de l'utopique et d'une action qui sera lancée dès la fin des études confiées à un bureau étranger. Or, cette échéance n'est fixée ni dans le temps ni dans la forme pendant que la dégradation du pont progresse chaque semaine plus inquiétante. L'association du patrimoine de la ville s'est réunie dernièrement pour arriver à la conclusion qui est connue depuis plus de 60 ans et qui consiste en l'existence de cours d'eau qui provoquent l'érosion du sol et par voie de conséquence le glissement menaçant ponts et habitations notamment dans le quartier du Bardo et Djenane Tchina là où les autorités ont décidés de construire de grands buildings sous de hauts patronages. Espace sur lequel doivent aussi être placés des pillons nécessaires pour le futur pont transrhumel dont les travaux seront lancés prochainement. Or, il apparaît incontestable que la consolidation des assiettes est un préalable incontestable comme il paraît que la sauvegarde du pont de Sidi Rached doit être prioritaire à tout autre projet quelle lque soit leur dimension et ce dans la mesure où l'histoire de Constantine se confond avec ce pont qui est sa première référence.