La coordination nationale des adjoints de l'éducation (CNTE), affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a, lors d'une conférence de presse animée à son siège hier, appelé à un rassemblement, comme première action, devant le siège de la direction de l'éducation de Béjaïa pour le 13 octobre. Les représentants de la CNTE ont exposé, lors de cette rencontre avec les journalistes, les motifs de l'appel des adjoints de la famille de l'éducation, qui se sentent lésées et préoccupés par leur statut particulier qui gère leur carrière professionnelle. «Le ministre de l'Education nationale a finalement adopté sans scrupules le statut particulier, sans daigner prendre en compte la moindre de nos doléances», précisent-ils. Depuis le mois d'octobre 2007, les adjoints de l'éducation ont entrepris des actions pacifiques pour faire valoir leurs droits, mais celles-ci sont restées sans écho, et ce, en dépit de leur légitimité. Les revendications de cette corporation consistent à la réhabilitation de tous les adjoints de l'éducation dans le corps pédagogique. Le nouveau statut particulier les a assimilés au corps de l'administration. Par conséquent, les adjoints se voient, aujourd'hui, classés à la catégorie 7 et leur seule possibilité de promotion est le corps des adjoints supérieurs pour lequel une licence d'enseignement supérieur est nécessaire. Autres revendications de cette frange de l'éducation, leur classification à la catégorie 10 et la restitution du droit à l'inscription sur la liste d'aptitude au poste de surveillant général. Les adjoints de l'éducation, qui favorisent le dialogue et la communication avec le département de M. Benbouzid, se disent néanmoins déterminés à ne faire aucune concession sur leurs revendications légitimes. Ils sont mécontents et se considèrent comme étant les seuls laissés-pour-compte, mais ils sont résolus à faire aboutir leur revendication d'être reversés dans le corps pédagogique.