«Je pense que nous pouvons nous sentir satisfaits du niveau des relations de coopération entre Alger et la Havane», a indiqué, hier, le nouvel ambassadeur de Cuba à Alger. C'est au cours de sa première rencontre avec la presse algérienne que l'ambassadeur de Cuba à Alger a passé en revue la teneur des relations bilatérales entre les deux pays qui puisent leurs fondements dans leurs processus historiques respectifs. Ce qui, pour l'ambassadeur cubain, continuera «à consolider nos relations bilatérales» et d'ajouter «ce qui va nous permettre de continuer à avancer, tandis que nous voyons des potentialités pour une importante coopération dans d'autres domaines». Des secteurs comme l'enseignement, l'agriculture, les sciences et le développement technologique, explique l'intervenant, connaîtront une nouvelle dynamique dans la coopération entre Alger et la Havane. Par ailleurs, il a été notamment question des relations bilatérales touchant les questions politiques d'intérêt commun sur la scène internationale. A ce propos, l'ambassadeur cubain mettra l'accent sur «la coordination de concertation» au niveau de l'institution onusienne, le mouvement des non-alignés, voire aussi la coopération entre l'Amérique Latine et le continent africain qui n'est pas des moindres. «l'Algérie est un acteur extrêmement important, non seulement dans la région, mais dans la politique internationale dans son ensemble», a tenu à indiquer le représentant de la diplomatie cubaine en Algérie. Cuba, depuis près de 50 ans, subit le blocus économique et financier appliqué par les Etats-Unis américain, celui-ci lui a coûté «au moins 224 milliards de dollars», selon les propos tenus le mois dernier par le ministre cubain des Affaires étrangères. A ce propos l'ambassadeur a rappelé la teneur et la portée du vote par l'assemblée générale de l'ONU, aujourd'hui, sur la résolution «présentée par Cuba pour la 18e fois, exigeant la levée immédiate du blocus». Et de rappeler, par la même occasion,et non par hasard à quelques jours de la tenue des élections américaines que «les successives administrations américaines ont essayé de faire fléchir» le choix cubain contraire à la volonté de l'Oncle Sam «mais en vain», indique-t-il, et par conséquent l'échec des objectifs visés par le blocus Us contre Cuba. «A base de sacrifices, notre pays a résisté au blocus et à d'autres manifestations de la politique hostile des Usa à l'encontre de Cuba», souligne notre interlocuteur. Et de soutenir que Cuba, ainsi que des pays de l'Amérique Latine, citant la Bolivie, le Venezuela et la dynamique d'ensemble «montre l'échec cuisant de la politique US» dans cette partie du monde…. Et de rappeler, pertinemment, l'attachement de la Havane à œuvrer «pour la libération des cinq ressortissants cubains incarcérés injustement dans les prisons des Etats Unis» et «condamnés par des procès faussés à des peines inconcevables, à une double perpétuité dans certains cas»…