Après l'invasion, ces dernières années, des voitures chinoises, c'est le tour des voitures iraniennes. Proposées avec des équipements de voitures de luxe, leurs prix bravent toutes les rivalités. Ainsi, une rude concurrence s'annonce entre les deux rivales qui tentent, chacune de son côté, de rafler la part du lion. Pour les connaître un peu, nous nous sommes rendu chez l'un des concessionnaires, plus précisément chez SIPAC, distributeur de l'une des marques iraniennes. Implanté en Algérie depuis quatre mois environ, ce constructeur propose aux petites bourses algériennes sept modèles de voitures qui varient entre 540 000 DA pour l'entrée de gamme à 640 000 DA pour la toutes options. La SABA, l'une des vedettes du constructeur, selon Mme Zoui, directrice commerciale de SIPAC, est très «costaud». Cela est dû à «sa tôle qui fait 0,7 mm d'épaisseur, ainsi qu'à son moteur tiré de la Mazda 323». Dernièrement, selon la même intervenante, une convention a été signée avec des auto-écoles ainsi que des chauffeurs de taxi, et ce, pour «les inciter à acheter l'un de nos modèles, qui s'adaptera à leur mode de travail sans aucun problème», nous a-t-elle confié. Six autres conventions sont en cours de négociation avec des sociétés nationales. Ces efforts tendent, selon la même intervenante, à adapter SIPAC avec la demande du marché automobile algérien. A ce sujet, et pour faire face à la concurrence, «SIPAC est en train de développer son réseau à travers tout le territoire national, des points de vente de pièces détachées d'origine ainsi qu'un service après-vente pour l'entière satisfaction de la clientèle», a-t-elle conclu. Notons que la Sarl SIPAC a démarré ses activités en début d'année. Son réseau, «en phase de développement» s'étend sur six agences à travers tout le territoire national. Il faut savoir que la société SAIPA (Société anonyme iranienne de production automobile) est le deuxième constructeur automobile iranien, appartenant au ministère de l'Industrie (IDRO). Avant de devenir SAIPA, en 1976, elle était la filiale iranienne de Citroën établie en 1966 quand elle assemblait le modèle à deux cylindres de Citroën. SAIPA fabriquait aussi la Dyane, des versions sous licence de Renault 5, Kia Pride et Renault 21. La production de SAIPA Pride continuait jusqu'à 2005 où elle a introduit un modèle refait basé sur la Pride nommée SAIPA 141, mais continuait de vendre aussi son modèle de version Pride, sous les noms Saba et Nasim. SAIPA produit également la Citroën Xantia sous licence et fait l'assemblage du modèle Sedan de l'ancienne génération de Kia