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La grogne des ?tudiants s?amplifie
Universit? Mouloud-Mammeri
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 12 - 2008

La grogne des étudiants (es) de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou s'amplifie chaque jour davantage. Il ne se passe pratiquement pas un seul jour sans que des actions de protestations, sit-in et grèves, voire même des marches, reconductibles, ne soient observées et organisées au sein même des campus et/ou résidences universitaires de l'UMM TO.
Avant-hier, soit quelques jours seulement après le mouvement de protestation estudiantin initié par la Coordination locale des étudiants (CLE), un arrêt de cours suivi d'un sit-in devant la bibliothèque centrale au niveau du campus Hasnaoua I, ce sont les résidentes de la cité Didouche-Mourad, ex-ILE d'exprimer «leur ras-le bol» d'une situation qui «n'a que trop duré», pour reprendre une étudiante. Ces dernières (résidentes, ndlr), «lassées» d'être «tout le temps bernées par des promesses sans lendemain des responsables», ont observé un rassemblement à l'intérieur de leur cité U. Elles exigent la prise en charge immédiate de leur plate-forme de revendications d'ordre sociopédagogiques. «La situation est devenue intenable, les conditions de vie à l'intérieur de notre cité ne sont pas réunies», soutenaient-elles. Citant les problèmes de restauration, l'absence de moyen de chauffage en cette période hivernale, la détérioration des blocs sanitaires sujets à des infiltrations d'eau de pluies mais aussi et surtout l'inexistence d'une couverture médicale ainsi que l'absence d'une ambulance. Des problèmes qui durent depuis maintenant des années, ont-elles tenu à rappeler. Certaines d'entre-elles (résidentes, ndlr) ont recouru, la veille, au saccage du restaurant et à une partie du bloc administratif. Un acte que les membres du comité des étudiantes résidentes de ladite cité U ont dénoncé et condamné, considérant qu'il s'agissait d'un «subterfuge, voire même une manipulation, pour détourner l'attention sur les véritables problèmes posés au niveau de la cette résidence U». Au campus de Boukhalfa, les étudiants résidents de la cité U ont observé une journée de protestation au cours de laquelle pas un seul bus de transport universitaire n'a assuré sa rotation quotidienne. Les résidents s'élèvent contre le climat d'insécurité qui règne à l'intérieur et aux alentours de la cité U de Boukhalfa, voire même du campus universitaire. Une action décidée au lendemain de l'agression à l'arme blanche d'un étudiant de l'UMM TO par un «extra-universitaire» devant l'entrée de la faculté de droit de Boukhalfa.
D'autres mouvements de protestation, grèves et rassemblements, ont eu lieu à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. En plus du sit-in organisé, il y a de cela une dizaine de jours, par la Coordination locale des étudiants (CLE) devant la bibliothèque centrale de Hasnaoua, d'autres facultés de l'UMM TO ont été paralysées. Des actions à travers lesquelles la CLE, par la voix des étudiants (es) n'hésitent pas à crier (son) ras-le-bol de situations qui n'ont que trop duré. Après un large débat, les membres des comités d'étudiants des facultés, instituts et départements de l'UMM TO, note la CLE dans une déclaration finale rendue publique à l'issue de la réunion, fait état de la situation «plus que lamentable qui prévaut au sein des campus et cités U». Dans son document, la CLE a dénoncé les conditions de déroulement de la présente rentrée universitaire. Une rentrée, a-t-on soutenu, caractérisée par l'absence de structures d'accompagnement à la nouvelle cité de jeunes filles de Oued Aïssi, le retard injustifié dans l'octroi des chambres aux nouveaux bacheliers, l'instauration d'un nouveau type de fonctionnement au sein de la résidence universitaire de Draâ Ben Khedda, digne d'un organisme paramilitaire, d'un déficit et d'un dysfonctionnement total en matière de transport, retard sans raison pour l'ouverture de nouvelles unités de restauration à Boukhalfa et Oued Aïssi, remise en cause du caractère public de l'université par l'introduction d'une société de gardiennage privée à la cité de jeunes filles de Oued Aïssi et, déficit flagrant en terme d'encadrement dans la plupart des départements, notamment à la faculté des lettres et sciences humaines. Les rédacteurs du document mettent également en avant le blocage et l'absence de transparence dans l'opération des transferts inter-facultés et le manque d'infrastructures impliquant une surcharge d'effectifs dépassant les normes universelles particulièrement à la faculté de droit de Boukhalfa. La vague de protestation enregistrée ces deux dernières semaines n'est, concluent les membres de la CLE, qu'une illustration parfaite du ras-le-bol généralisé des étudiants qui, pour dénoncer les mauvaises conditions sociopédagogiques qui y prévalent, n'ont d'autre choix que de recourir à des actions de protestation, reconductibles.


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