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La vache qui rit
Le ciel sombre de Ghaza (9)
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 01 - 2009

Question ? Une vache qui rit pourrait-elle contenir la colère de son peuple ? La réponse est que le peuple pourra beugler dans les rues tant qu'il le voudra, mais ensuite on le fera taire avec l'aide des dizaines de milliers de membres de la police secrète.
Les Egyptiens exigent de Moubarak qu'il ouvre le passage de Rafah qui communique avec Ghaza, qu'il rompe les relations diplomatiques avec Israël et, même, qu'il envoie des armes au Hamas. Et il y a une sorte de beauté perverse à écouter la réponse du gouvernement égyptien : pourquoi ne pas se plaindre des trois points de passage que les Israéliens refusent d'ouvrir ? Et de toute façon, le point de passage de Rafah est contrôlé politiquement par les quatre nuisances qui ont élaboré la «feuille de route» pour la paix, dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Pourquoi s'en prendre à Moubarak ? Admettre que l'Egypte ne peut même pas ouvrir sa frontière souveraine sans la permission de Washington en dit long sur l'impuissance des satrapes qui dirigent le Proche-Orient. Qu'elle ouvre la barrière de Rafah – ou qu'elle rompe les relations avec Israël – et elle verra ses fondations économiques s'effondrer ! Sans les subventions, l'Egypte est en faillite. Cependant, la véritable disgrâce de l'Egypte n'est pas dans sa réponse au massacre de Ghaza. Elle est plus osée en compagnie de la position de l'Arabie Saoudite. Car, pour ces deux régimes (modérés mais hostiles : quelle disharmonie !) le Hamas, continue d'être l'organisation «terroriste» (Et là, on retrouve par enchantement le vocale du plus grand criminel du siècle : Bush). Une forme comme une autre d'occulter leur impuissance face à l'ennemi commun de la nation arabe. Aussi, ces deux régimes qui prétendent être les leaders de cette nation ont fait preuve, au cours de cette tragédie ghazaouie, de leur nanisme aux yeux de la nation. Depuis quand, alors, un nain pourrait-il régner sur une nation ? «L'Egypte a été critiquée mais a bien travaillé», a dit Sarkozy, au côté duquel Moubarak avait annoncé il y a dix jours, aussi à Charm el-Cheikh (au cours d'un sommet pour se déculpabiliser, sans doute), une initiative pour trouver une issue négociée à la guerre. Oui, Sarkozy, qui s'est fait pousser des ailes après le mille trois cent quinzième crime à Ghaza, vient de féliciter Moubarak pour son travail de fourmille(ou plutôt sa magouille). Les arabes restent divisés malgré le sommet économique du Koweït, (faute de temps paraît-il), et l'on repart à zéro. La vache qui rit a pris le dessus. A quand le prochain massacre ?
(Suite et fin)


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