Une centaine de sinistrés ayant été victimes du séisme de 2003 suite à l'effondrement de leurs logements EPLF et qui avaient été indemnisés par la même entreprise moyennant une aide de la CNL d'un montat de 100 millions chacun, viennent de recevoir une notification de mise en demeure par un huissier de justice actionné par cette même entreprise. A n'y rien comprendre !? La mise en demeure mentionne un délai de 15 jours pour le paiement de la somme de 100 millions de centimes faute de quoi il y aura la saisine de la justice. Mais là où le bât blesse c'est que cette opération n'a été passible que grâce à un décret exécutif portant indemnisation des vistimes du séisme. Lors, la formule avait été trouvée de charger un notaire représentant les intérets de l'EPLF de récupérer les chèques de la CNL auprès des sinistrés pour les verser par la suite sur le compte de l'EPLF. Au lieu de ce faire,le notaire en quetion a préféré les restituer à la CNL avant de changer de ville et de wilaya. Conséquence , l'EPLF qui, depuis, n'a jamais cherché après son argent, vient de se réveiller sur un manque d'argent dont celui des 100 millions de centimes dus par chaque bénéficiaire. Ainsi, au lieu de demander des comptes au notaire qu'elle a dûment mandater pour jouer l'intermédiaire entre elle et ses clients, elle s'est tout simplement retournée contre ces derniers pour leur réclamer de s'acquitter de ce manque. Touefois, les sinistrés mettent en avant le fait qu'ils ont déjà versé l'argent nécessaire sous forme de chèques au notaire de l'EPLF en contre-partie d'un émargement d'un document mentionnant ladite opération de paiement. Est-ce leurs fautes si le notaire de l'EPLF n'a pas jugé utile de les verser à l'EPLF mais a préféré les restituer à la CNL ? D'ailleurs, on se demande pourquoi ? En tous cas, aujourd'hui ce sont des citoyens qui croyaient s'être acquittés de leurs dus qui sont sous la menace de la mise en demeure orchestrée par leur propre entreprise de relogement. Le problème maintenant est comment se retrouve-t-on dans une situation montée par les pouvoirs publics pour venir en aide à des sinistrés mais pour finalement en raison d'un non respect de la procédure par l'administration et une partie de différents partenaires du montage -l'EPLF-, c'est un autre sinistre qui les menace. Le proverbe algérien dit : «Mahgourti ya djarti». Traduisez : il n' y a que le pauvre voisin qui subit l'injustice.