Les marchés américains ont reculé ce vendredi après la publication d'un indice du Michigan inférieur aux prévisions. Les investisseurs attendent par ailleurs l'adoption définitive du plan de relance de l'économie de 789 milliards de dollars. La Chambre des représentants a adopté le texte et le Sénat devrait également se prononcer ce vendredi. Par ailleurs, l'administration Obama va présenter mercredi prochain un plan destiné à enrayer les saisies immobilières. Vendredi, les marchés avaient comblé leurs pertes en fin de séance grâce à ces rumeurs. Lire la suite de l'article. Pour cette dernière séance de la semaine, avant un week-end prolongé en raison du Presidents' Day lundi, les indices new-yorkais terminent donc en baisse. Le Dow Jones perd ainsi 1,04% à 7.850 points, le Nasdaq recule de 0,48% à 1.534 points et le S&P 500 recule de 1% à 827 points. Sur le front des statistiques, l'indice de confiance des consommateurs, mesuré par l'Université du Michigan est ressorti à la baisse en février, à 56,2 contre 61,2 en janvier. Un chiffre bien inférieur aux attentes des économistes qui tablaient au contraire sur une stagnation, à 61. L'indice restait sur deux hausses consécutives. Les attentes des consommateurs sont tombées à leur plus bas niveau depuis mai 1980. Du côté des valeurs, PepsiCo prend 1% à 52,52 dollars. Le numéro deux mondial des boissons sans alcool a enregistré une chute de 43% de son bénéfice net au quatrième trimestre, à 719 millions de dollars. Les profits du groupe ont notamment été amputés par d'importantes charges de restructuration mais sont conformes aux attentes des marchés, une fois exclus les éléments exceptionnels. Pour 2009, PepsiCo anticipe une croissance comprise, hors effets de change, entre 5% et 10% de son chiffre d'affaires et de son bénéfice, malgré un environnement jugé difficile. Son concurrent Coca-Cola recule pour sa part de 1,22% à 43,85 dollars. Jeudi, le titre avait grimpé de 7,56% à 44,39 dollars après avoir publié des résultats supérieurs aux prévisions. Le leader du secteur a vu ses profits reculer de 18% au quatrième trimestre, à 995 millions de dollars, en raison notamment de frais de restructuration et de dépréciations d'actifs. Hors exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) ressort à 64 cents, soit 3 cents de mieux que le consensus des marchés. Well Fargo chute de 6,19% à 15,76 dollars. La banque de San Francisco, la quatrième du pays depuis le rachat de Wachovia, sa concurrente de Caroline du Nord, a révisé à la baisse ses résultats du quatrième trimestre. La perte nette de l'établissement s'est élevée à 2,734 milliards de dollars, au lieu des 2,547 milliards annoncés fin janvier. Par action, cette perte s'élève finalement à 84 cents, bien loin du bénéfice de 33 cents anticipés par les analystes. Les autres valeurs bancaires restent toujours sous pression. Elles poursuivent leur repli entamé après la présentation des modalités du plan de stabilisation du secteur financier présenté ce mardi par Timothy Geithner, le nouveau secrétaire américain au Trésor. Bank of America baisse ainsi de 5,11% à 5,57 dollars, JPMorgan affiche un repli de 5,73% à 24,69 dollars et Citigroup cède 3,32% à 3,49 dollars. Abercrombie & Fitch grimpe de 10,05% à 22,78 dollars. Le groupe d'habillement spécialisé dans les marques pour adolescents a publié ce vendredi un bénéfice net de 68 millions de dollars lors du quatrième trimestre de son exercice décalé. Hors exceptionnels, les profits sont ressortis à 1,10 dollar par action, soit 9 cents de mieux que le consensus des investisseurs. Le chiffre d'affaires a chuté de 19% sur la période. Le groupe n'a pas souhaité communiquer d'objectifs financiers pour l'année en cours. Enfin, McAfee prend 0,50% à 30,32 dollars. Le spécialiste de la sécurité informatique a dégagé un bénéfice net de 45 millions de dollars au quatrième trimestre, contre seulement 12 millions de dollars l'année précédente.