Lors de son auditoire d'hier mardi 10 de ce mois de février en cette première session de l'année courante, encore une fois, le tribunal criminel a jugé et statué sur une affaire d'attentat à la pudeur, suivie de vol. La genèse de ce crime, qui a eu pour théâtre la localité de Sidi Ali, chef-lieu de daïra, située à 45 km de Mostaganem, remonte dans la nuit du 26 juillet 2008, aux environs de 1 heure du matin, lorsque la victime B. Zohra, 28 ans, après avoir été contrainte de quitter son domicile, à la suite d'une mésentente avec le propriétaire de l'immeuble, s'est vu aborder par un groupe d'individus qui, après l'avoir isolée des lieux, ont attenté à sa pudeur. Par ailleurs, elle a été délesté de son portable et de la somme de 3 000 DA par D. AEK, selon l'arrêt de renvoi. A la suite d'une plainte déposée par la victime, le groupe de malfaiteurs a été arrêté, et que le dossier de cette affaire a été renvoyé par la chambre d'accusation devant le tribunal criminel. A la barre, D. AEK accusé principal, a reconnu les faits, tout en déclarant au tribunal que, depuis un certain temps, il entretenait des liens avec. Mais pourtant, la victime insiste sur le contraire, réplique le président Hadj Chebourou Mohamed. Les cinq autres accusés qui se sont succédé à la barre ont rejeté implicitement les faits qui leursont reprochés. Analysées les questions pertinentes, et éclaircies du président qui ne cesse de leur faire rappeler leurs premières déclarations, les co-accusés campent sur leur position, tout en déclarant n'avoir eu aucun cas attenté à la pudeur de la victime. Pour les récidivistes, Hadj Chebourou, à titre d'information, attire l'attention aux concernés, tels que l'accusé A. Ali qui a déjà été condamné pour avoir invectivé ses parents. Avant de déclarer la clôture des débats, le président a donné lecture de la déposition de la victime qui a maintenu ses premières déclarations. Le représentant du ministère a mis en exergue les éléments contenus dans le dossier, tout en attirant l'attention du tribunal sur les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les faits, requiert la peine de 5 ans de réclusion criminelle à l'ensemble. Au terme des délibérations, le tribunal a situé la responsabilité des uns et des autres, en tenant compte de la position juridique de chacun, tout en acquittant O. Abdellah, et en reconnaissant les cinq autres accusés coupables d'attentat à la pudeur, de ce fait, O. AEK, A. Affif et A. Ali ont été condamnés à 3 ans de prison ferme, quant à H. Samir et A. Smaïn ont écopé de 18 mois de prison ferme. A noter que le tribunal n'a pas pris en considération le vol lors d'un verdict, où chaque accusé a été condamné selon le cas.