La situation est alarmante et un spectacle de désolation touche les nombreuses villes de grande importance dans la wilaya de Boumerdès, à l'image de Bordj-MenaÎel, Khemis-Khechna, Dellys, Chabet El-Ameur, les Issers et autres. «Je veux des villes propres», affirme à chaque fois, M. Brahim Merad, wali de la 35e wilaya d'Algérie, à chaque fois qu'il rencontre la société civile, les élus locaux, l'exécutif de la wilaya. «Il faut que cela change.» Une manière pour le premier magistrat de la wilaya d'impliquer dans un sens positif, les responsables locaux et régionaux afin de changer au mieux l'ordre des choses et de participer au changement oh, combien important des villes et villages au nombre de 32 et dont il a la charge. A chaque fois, lors des assemblées générales des réunions de travail, des conférences que ce soit avec l'exécutif de la wilaya, des représentants de l'assemblée populaire de wilaya (Apw) rencontre avec la société civile, le wali a tiré la sonnette d'alarme et a appelé à une coordination des actions en exposant l'état des lieux des lieux lamentables, l'anarchie qui règne à tous les niveaux, les constructions illicites le marché informel la bureaucratie, l'insouciance du problème écologique, le squatt des trottoirs et des ruelles. Cette façon de faire pour le moins sauvage des places publiques et autres aires de stationnement devient problématique, s'il n'a pas dépassé le seuil de l'intolérable. La majorité des rues et ruelles sont soit squattées, soit transformées en parkings payants. N'y a-t-il pas lieu de prendre des mesures qui s'imposent pour réguler ce phénomène. Où allons-nous avec cette situation ? Les villes et villages de la wilaya de Boumerdès sont confrontés depuis quelques années à un spectacle affligeant alors que l'Etat n'a jamais cessé d'accorder des rallonges budgétaires pour résoudre le problème de l'aménagement urbain. «Je veux du concret sur le terrain», affirme le wali tout en insistant sur la nécessité d'entamer la phase d'éradication des marchés informels, des constructions illicites. Il a exigé des responsables locaux et régionaux d'être à l'écoute des citoyens.